Une école du Vermont, aux USA, introduit une nouvelle terminologie pour désigner « les filles » et « les garçons ». Une initiative qui a nécessité une réunion avec les parents d’élèves et qui pour certains relève des dérives de l’idéologie du genre.
La direction de l’école publique élémentaire du district scolaire d’Essex Westford dans le Vermont (USA) vient de décider que les termes « garçon » et « fille » ne seront plus en usage dans cet établissement et qu’en lieu et place ils seront remplacés par les expressions peu élégantes pour ne pas dire triviales de « personne qui produit du sperme » et « personne qui produit des ovules ». Une note en ce sens vient d’être envoyée aux parents d’élèves de cette école. Et pour vous confirmer que vous avez bien lu, voici le contenu exact : « Nous utiliserons le langage suivant avec les élèves : personne qui produit du sperme, à la place de garçon. Personne qui produit des ovules, à la place de fille ». L’information est reprise par plusieurs médias américains.
En relatant cette décision les présentateurs de quelques chaines TV sont sortis de leurs gonds. C’est le cas de Brian Kilmeade de Fox News. « Cela ressemble à une farce, mais c’est réel ! En rejetant l’existence de la vérité objective, ils nous conditionnent à accepter que la vérité soit ce que disent ceux qui sont au pouvoir. Maintenant, les écoles élémentaires endoctrinent les enfants avec l’idéologie de genre », s’élève le journaliste.
À l’inverse, Burlington Free Press soutient que les parents et les membres de la communauté pédagogique de l’établissement « ont, pour la plupart, soutenu la décision d’utiliser les termes non sexistes de personne qui produit du sperme et personne qui produit des ovules ».
Un test pour l’opinion aux conséquences dangereuses
Tulsi Gabbard, l’ancienne représentante démocrate -qui a claqué la porte de ce parti en octobre 2022- pour le 2e district de Hawaii, qui était l’invité de Brian Kilmeade, ne mâche pas ses mots, elle non plus. « Cela ressemble à une farce, mais c’est bien réel, en effet. En rejetant l’existence de la vérité objective, ils nous conditionnent à accepter que la vérité soit ce que disent ceux qui sont au pouvoir », abonde-t-elle.
« Tout cela n’est qu’une grande expérience sociale pour tester et voir qui va réellement tomber dans cette folie sous des pressions sociétales, consentir et ne pas être ostracisé et qui aura le courage de se lever et de dire, ce qui est évidemment clair, c’est-à-dire cette folie au sens propre du terme », tance l’élue hawaiienne
« Il y a des conséquences graves très concrètes. Nous parlons ici de nos enfants et des enseignants vont dire à nos enfants qu’il n’y a pas de vérité objective (…). Les conséquences sont tellement dangereuses que cela arrive à un moment où ceux qui sont au pouvoir, pas seulement au gouvernement, mais également ceux qui détiennent les big techs, les médias grand public…, ceux qui exercent toute cette grande influence, constatent qu’ils peuvent conduire les gens à croire tout ce qu’ils leur disent », tance enfin Tulsi Gabbard.
Il convient de préciser, néanmoins que cette terminologie ne vaut que pour les classes de 5e année et en cours de sciences ; pour le moment, au moins.
Le tout, c’est de savoir, s’il s’agit d’une nécessité civique et/ou éducative ou de propagande. Si tel était le cas (propagande), les conséquences psychologiques sur une catégorie de la population, très fragile et sans défense, seraient, sans aucun doute, incalculables.
Dahmane SOUDANI
Liens
Visionner l’entretien Tulsi Gabbard et Brian Kilmeade : https://twitter.com/TulsiGabbard/status/1654815807569039360?s=20
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