Jusqu’à présent, l’information circulait sur les réseaux sociaux et les médias alternatifs. Ce vendredi (19 mai 2023), c’est Nikolay Patrushev, le secrétaire du Conseil de sécurité de la Russie qui le confirme : poussé par un vent d’est, un nuage radioactif dérive vers l’Europe occidentale. Ce pic de radioactivité proviendrait de l’explosion de stocks de munitions à l’uranium appauvri, fournies par la Grande-Bretagne, en particulier, à l’Ukraine et entreposées dans un abri de la ville Khmelnytskyi (centre-ouest de l’Ukraine, à une centaine de km nord de la frontière entre Roumanie et la Moldavie).
Ce dépôt de munitions a été la cible d’un missile russe en date du 14 mai dernier. La frappe a été suivie par un gigantesque nuage en forme de champignon et le taux de radioactivité a, aussitôt, augmenté dans la ville de Khmelnytskyi et ses environs.
Au moment de l’attaque, l’armée russe a affirmé avoir touché un dépôt de munitions et un hangar. De son côté Kiev indique que les cibles étaient des « infrastructures critiques ».
Le nuage radioactif a déjà, partiellement, touché la Pologne et on ne sait toujours pas où il va s’arrêter, ni vers quelle direction précise il va s’orienter.
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