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La Deutsche Bank dans le rouge

La fébrilité des investisseurs menace le géant allemand. La perte de confiance affecte également tout le secteur bancaire européen.

Contrairement aux banques régionales américaines et au Crédit suisse, pour la Deutsche Bank -21e plus grande banque au monde en termes d’actifs, implantée dans 58 pays-, c’est la hausse du coût de l’assurance de la dette de la banque contre le risque de défaut, exprimé par le credit default swap (CDS) qui a entrainé, hier vendredi, la chute des actions du géant allemand.  

Selon Google Finance, hier vendredi, l’action de la Deutsche Bank s’échangeait à 8,54 euros contre 11,59 euros le 1er mars. Ce qui représente une chute de 26,3%. Le prix de l’action était 9,34 euros la veille (jeudi) ; ce qui représente baisse de 8,6%, en un jour. Ce n’est pas la première fois que la valeur de l’action de la DB descend à ce niveau – le 29 septembre 2022, elle était à 7,59-, mais ce sont le contexte d’instabilité bancaire et la baisse de l’indice de confiance qui inquiètent les investisseurs et qui font courir un risque à cette banque.  

Le contrat d’échange sur défaut de crédit ou credit default swap (CDS), une forme d’assurance pour les détenteurs d’obligations a, de son côté, bondi au-dessus de 220 points de base (pb) contre 142 pb il y a à peine trois jours.

Vers un resserrement du crédit

Experts et hommes politiques européens insistent sur le fait que le N°1 allemand a des fondamentaux solides et une bonne rentabilité tout en mettant en avant la réactivité des régulateurs, mais les signes de la contagion sont palpables. Au cours de la journée de vendredi les CDS -dont l’augmentation est inversement proportionnelle à la confiance des clients et des investisseurs- des principales banques européennes ont augmentés de façon significative.

Aux États-Unis, alors que les régulateurs estiment que le système bancaire du pays est « sain et résilient », d’aucuns n’excluent pas un resserrement du crédit, ce qui signifie la limitation voire la suspension des prêts interbancaires.

Dans ce contexte, il est pour le moins curieux de voir, d’après « une source proche du dossier », citée par Reuters que Bank of America redéploye du personnel de la branche gestion de patrimoine et prêts à vers d’autres missions au sein du groupe.

En attendant la réaction des bourses à l’ouverture des marchés, lundi prochain, investisseurs et banquiers retiennent leur souffle.  

Dahmane SOUDANI

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