La banque assurait le financement à près de la moitié des entreprises américaines de technologie et de santé.
La Silicon Valley Bank (SVB), l’une des 20 premières banques commerciales des États-Unis, s’est effondrée, hier vendredi, générant un vent de panique généralisé. Certains experts ont néanmoins minimisé les craintes d’une contagion, mais l’effondrement de la SVB pourrait avoir des conséquences importantes sur les secteurs des startups et des technologies de pointe. « SVB est le fournisseur de capitaux le plus important pour les startups technologiques et le plus grand soutien de la communauté », déclare Villi Iltchev, de Two Sigma Ventures dans un dans un tweet
Cela dit, d’aucuns n’hésitent pas à comparer la situation de SVB à celle de la faillite de la banque new-yorkaise d’investissement Bear Stearns survenue au début de la crise financière de 2007-2008.
Fondée en 1983, SVB assurait le financement à près de la moitié des entreprises américaines de technologie et de santé. Fin 2022, elle disposait de 209 milliards de dollars d’actifs et d’environ 175,4 milliards de dollars de dépôts ; ce qui la place au 16e rang des banques américaine pour son actif.
La chute de la SVB est la deuxième plus grande faillite d’une institution financière de l’histoire des États-Unis après celle de Washington Mutual, le 25 septembre 2008.
Les régulateurs californiens ont aussitôt placé la SVB sous le contrôle de la Federal Deposit Insurance Corporation des États-Unis (FDIC) ; Ce qui de facto entraine la liquidation des actifs de la banque pour rembourser ses clients, y compris les déposants et les créanciers. Depuis la promulgation de la loi Dodd-Frank du 21 juillet 2010, sur la réforme de Wall Street et la protection des consommateurs en 2010, la FDIC assure les dépôts dans les banques membres jusqu’à 250 000 dollars par catégorie d’avoir.
D. S.
MaghNord 
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