Après Vannes en Bretagne où l’extrémiste de droite Éric Zemmour, ne pouvait même pas trouver un lieu de réunion, la société scientifique britannique, la Royal Institution a annulé, à l’issue d’un « examen approfondi » une intervention publique du candidat réactionnaire, prévue pour demain vendredi. De son côté, la Ville de Genève refuse de lui octroyer une salle de réunion, le 24 novembre prochain, pour une rencontre avec l’avocat genevois Marc Bonnant.
À ce propos, la France fait preuve d’une complaisance choquante avec ce vrai-faux candidat qui n’hésite pas à semer la haine et à développer un racisme antimusulman digne des heures les plus sombres des plus régimes barbares. Hélas, il n’y a pas que les pouvoir en place qui porte la responsabilité de la banalisation de ce discours xénophobe et fort dommageable pour le tissu social français. Par lâcheté ou par complaisance, parfois par indigence de l’esprit, les politiques français en général et pratiquement tous les médias font preuve d’un laxisme qui tend à sacrifier sur l’autel d’un opportunisme rampant les principes universels censés servir d’aiguillage à tout État membre des Nations unies. Résultat des courses : Les délinquants de la pensée ont pignon sur rue !
Quant à ceux qui se gargarisent de liberté d’expression, nulle ne peut être contre, mais l’apologie et la négation du crime, la propagande haineuse et xénophobe l’atteinte à la liberté de culte, un principe républicain de base,… ne relèvent pas de la liberté d’expression, mais constituent bel et bien des délits.
D. S.
MaghNord 
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