Le non-respect des règles imposées par cet État se traduira par une note salée.

Le Gouverneur du Connecticut Ned Lamont vient de prendre un décret exécutif imposant des restrictions aux voyageurs en provenance des autres régions des États-Unis où l’épidémie n’est pas encore maitrisée. Selon ce texte qui, désormais, fait force de loi, tout voyageur arrivant dans le Connecticut depuis un État qui enregistre un nouveau taux quotidien de tests positifs supérieur à 10 pour 100 000 habitants ou d’un État ayant une moyenne de positivité de 10% sur 7 jours, sera mis en quarantaine de 14 jours à compter de la date du dernier contact avec les États ne remplissant pas les conditions de déplacement. Pour échapper à la mise en quarantaine, le visiteur devra justifier des résultats d’un test négatif datant de moins de 72h.
Dans tous les cas, toute personne venant de l’un des États concernés, est tenue de remplir un formulaire santé-voyage, à son arrivée sur le territoire du Connecticut. Cette formalité peut être remplie directement en ligne sur le site du Gouvernement, via le lien ci-dessous indiqué.
Les contrevenants s’exposent à une amende de 1 000 dollars. Compte tenu de la réalité actuelle du paysage pandémique à l’échelle de la confédération, les visiteurs originaires des États de l’Alaska, Alabama, Arkansas, Arizona, Californie, Delaware, Floride, Géorgie, Iowa, Idaho, Indiana, Kansas, Louisiane, Maryland, Missouri, Mississippi, Montana, Caroline du Nord, Dakota du Nord, Nebraska, New Mexico, Nevada, Ohio, Oklahoma, Carolina du sud, Tennessee, Texas, Utah, Virginie, Washington et Wisconsin, soit 31, au total, tombent sous le coup de ce texte réglementaire.
Pour être au diapason de l’évolution de la crise sanitaire, la liste des États concernés sera actualisée chaque semaine.
Échaudé par le début de la crise sanitaire
Coincé entre les agglomérations de New York de de Boston, le Connecticut avait fait partie des premiers foyers d’infection aux États-Unis. Il en a payé le prix fort. Pas moins de 48 232 résidents ont contracté la covid-19 ; ce qui représente 1,35% de sa population qui est de 3,565 millions d’habitants. Le nombre de décès liés à la pandémie est de 4 410 victimes, soit un taux de mortalité de 9,14%. Aujourd’hui, à l’issue d’une rude bataille menée dans la discrétion et avec un souci unique, celui de l’efficacité et du résultat, cet État est en voie de sortie de crise. Parmi les leviers les plus visibles qui ont présidé à cette évolution, on a noté une véritable symbiose entre l’État local et les citoyens. Même en tendant l’oreille, tout au long de six mois de crise, on n’a pas entendu une seule critique visant les dirigeants du Connecticut. Il y a aussi l’autodiscipline des gens et l’offre généralisée de tests gratuits. Pour inciter les gens à se faire tester, les différents centres spécialisés ont même mis en place les drive-thru testing. En clair, on ne descend pas de sa voiture. On s’arrête juste devant un stand, le temps qu’un ou une professionnel(le) fasse le prélèvement et on poursuit sa route. Pas besoin, par ailleurs, de revenir pour les résultats, on peut les avoir directement en ligne, au bout de quelques clics.
Cet exemple du Connecticut, met, en outre, fin à la fiction idéologico-dogmatique de deuxième vague de la pandémie.
Dahmane SOUDANI
- Remplir le formulaire santé-voyage : ct.gov/travelform
Est-ce que la grippe la grippe a disparu aux Etasunis comme en France ?
Un taux de mortalité se calcule par rapport à l’ensemble de la population et non par rapport à un nombre arbitraire de tests dont la qualité ne peut être assurée.
Pour entretenir la peur, les gouvernants n’ont plus de décès à montrer, alors ils brandissent le nombre de personnes trouvées positives. Ce nombre dépend uniquement du nombre de tests effectués et il est donc arbitraire. Mais la Suède vient de retirer 3600 cas de ses statistiques en raison d’un lot de tests défectueux, l’Italie et la Grande Bretagne révisent les données de leurs statistiques.
Seule la mesure du taux de mortalité global donne une idée de la situation réelle. mais son défaut est de placer la covid19 au rang des grippes moyennement fortes en remarquant qu’il a été interdit de soigner les malades.
Il est difficile de faire entendre raison car Youtube, par exemple, censure la publication de documents officiels par des personnes privées tandis que google prétend ne pas référencer les sites n’adhérant pas à la nouvelle religion du covid.