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Continuous news from both sides of the Atlantic

Les privilèges et l’abus ont toujours de mauvais lendemains

Dans L’Homme qui rit, Victor Hugo avait fait sortir de la bouche de Gwynplaine, -le mutilé des comprachicos pour amuser la cours d’Angleterre-, les mots suivants, à l’adresse d’une pairie omnipotente, encore attachée à ses privilèges qu’elle considérait de droit divin. Ils sont d’une brûlante actualité. 

« Je suis celui qui vient des profondeurs. Mylords, vous êtes les grands et les riches. C’est périlleux. Vous profitez de la nuit. Mais prenez garde, il y a une grande puissance, l’aurore. L’aube ne peut être vaincue. Elle arrivera. Elle en a le jet du jour irrésistible. Et qui empêchera cette fronde de jeter le soleil dans le ciel ? Le soleil, c’est le droit. Vous, vous êtes le privilège. Ayez peur. Le vrai maître de la maison va frapper à la porte. Quel est le père du privilège ? Le hasard. Et quel est son fils ? L’abus. Ni le hasard, ni l’abus ne sont solides. Ils ont l’un et l’autre un mauvais lendemain. Je viens vous avertir. Je viens vous dénoncer votre bonheur. Il est fait du malheur d’autrui. Vous avez tout, et ce tout se compose du rien des autres »

Ne pouvant plus mutiler le physique des gens les comprachicos des temps modernes se sont recyclés. À présents, ils trépanent les esprits.  

Dahmane SOUDANI

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