Soixante diplomates, c’est le nombre d’officiels russes que l’administration Trump a décidé, ce lundi, d’expulser. Les agents russes visés par cette mesure, sont en poste à Washington et à New York. Quarante-huit d’entre eux sont rattachés à l’ambassade de la Fédération de Russie à Washington, mais, chose inhabituelle, douze autres font partie de la mission russe auprès de Nations Unies. Washington a également ordonné la fermeture du consulat russe à Seattle d’ici le 2 avril prochain.
Officiellement, cette mesure est prise en réaction à l’empoisonnement, le 4 mars dernier à Salisbury, dans le sud de l’Angleterre, de l’ex-espion russe Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia ; empoisonnement intervenu exactement deux semaines avant la présidentielle russe et dont Vladimir Poutine était le grand favori.
Le même jour, ce lundi, le Premier ministre du Royaume-Uni, Theresa May qualifie l’assassinat de M. Skripal et de sa fille d’ « attaque effrontée et imprudente contre le Royaume-Uni ». Moscou a catégoriquement rejeté ces accusations et réclame sans succès des échantillons de la substance utilisée contre l’ex-agent russe; ce que Londres refuse obstinément.
Washington estime, par ailleurs que les agents visés par cette expulsion font partie du renseignement russe, sous couvert d’activités diplomatiques et de ce fait, constituent une menace pour la sécurité des Etats-Unis. La réponse de Moscou ne devra pas se faire attendre.
Dahmane SOUDANI
Votre commentaire