Alors qu’il caracole en tête des sondages en vue de la présidentielle d’octobre 2018, Luiz

Lula (photo DR)
Inacio Lula da Silva –plus connu sous le sobriquet hypocoristique de Lula-, l’ancien président brésilien peut voir son irrésistible élan flingué en plein vol de croisière. Condamné en première instance, en juillet 2017, à 9 ans de prison ferme, l’ancien président de gauche a vu sa peine alourdie de 3 ans et un mois en appel, en janvier 2018. En particulier, il est reproché à Lula « d’avoir bénéficié d’un luxueux appartement auprès du géant de la construction Petrobras, en retour d’un contrat juteux ». L’ancien président rejette toutes les accusations en bloc. « Aucun d’entre eux n’est plus honnête que moi, ils ont fouillé ma maison, même mon matelas Ils ont ouvert l’extracteur d’air et ils n’ont pas eu le courage de s’excuser et de dire qu’ils n’ont pas trouvé un centime d’illégal de toute ma vie », a-t-il martelé mercredi dernier en cours de campagne.
Preuve de complication de la situation, la cours suprême qui devait se prononcer, le 19 mars dernier, à Porto Alegre, sur le sort de Lula, a reporté son verdict au 4 avril prochain. Agé de 72 ans, l’ancien président sera, le même jour, en campagne à Foz de Iguazu aux confins de l’Argentine et de l’Uruguay.
Dahmane SOUDANI
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