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Fidel Castro : une figure légendaire tire sa révérence

El Comandante s’est éteint hier, vendredi, à 22h29, heure locale.

Fidel Castro s’est éteint, hier dans la soirée de vendredi à l’âge de 90 ans. Le Leader Maximo qui a doté son pays d’un secteur de santé de pointe, a été fragilisé par une infection aux intestins qu’il avait contractée en 2006. Deux plus tard, il a cédé le pouvoir à son frère Raul, aujourd’hui âgé de 85 ans.

Depuis qu’il avait chassé le dictateur Fulgencio Batista le 1er janvier 1959, le leader cubain n’a eu de cesse de vouloir construire un système politique basé sur la justice sociale, l’instruction et l’émancipation. Il a réussi à construire une économie socialiste aux portes même des Etats-Unis qui passent pour l’empire du libéralisme ; ce qui a coûté à son pays un embargo ravageur de plusieurs décades.

Sur le plan international, Fidel Castro a toujours été un défenseur sans faille des peuples qui voulaient s’affranchir du joug colonial et de leur droit à disposer de leur indépendance, de leur destin et des ressources de leurs pays. À ce titre, dès sa sorti des geôles de l’apartheid en 1990, Nelson Mandela a, avec beaucoup d’humilité, remercié le leader cubain pour avoir contribué à affaiblir l’apartheid. Lors de la visite de visite de Barack Obama à Cuba au cours de l’année en cours –la première visite d’un président américain depuis 1928-, le Leader Maximo n’a pas rencontré le président américain l’accusant, par ailleurs, de tenir « des propos mielleux ».

Que faire ?

Castro savait que ses jours étaient comptés. En avril dernier, à l’occasion de la conférence du Parti communiste cubain, el Comandante avait fait ses adieux en déclarant : « Bientôt, je serai comme les autres. Pour nous tous, notre tour viendra, mais les idées du communisme cubain resteront ».

Fidel Castro est sans conteste l’une des figures marquantes du 20e siècle. À l’occasion de sa disparition, d’aucuns n’hésiteront, sans doute pas, à lui attribuer tous les maux du monde. Certes le Leader Maximo a dirigé Cuba à la tête d’un parti unique, mais son charisme et la justesse de ses points de vue rendent incontournable la question suivante : Entre les déclamations de démocratie avec des politiques injustes –colonialisme, néocolonialisme, extorsion structurée et élevée au rang de pratique et d’idéologie d’État de la valeur ajoutée, appauvrissement massif domestique et en périphérie- souvent basées sur le mensonge et les manipulations de masse et des politiques plus équitables mises en place par des leaders autoritaires que faire ?

Dahmane SOUDANI

 

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