L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques se mure dans un silence, pour le moins, troublant.
Voilà une information grave qui sera, sans aucun doute, réduite à un non-événement par l’hystérie anti-syrienne et qui, en tout cas, ne fera pas les grandes manchettes des média de grandes audiences. Des échantillons relevés par les experts militaires russes du Centre d’étude des unités de protection radiologique, chimique et biologique, recueillis, il y a peu de temps, révèlent des traces d’attaques chimiques effectuées par les terroristes assiégés à Alep-Est. Cette information a été livrée, ce lundi, par Igor Konachenkov, porte-parole du ministère russe de la Défense.
Des antécédents et un silence complice
Selon le militaire, les traces de ces attaques ont été retrouvées sur des fragments d’obus et des cratères qu’ils avaient creusés ainsi que sur les corps de quatre syriens victimes de ces attaques. Toujours, selon les experts russes, les charges utilisées contenaient du chlore et du phosphore blanc.
Invitée à participer à l’enquête, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), observe un mutisme inquiétant. En tout cas, selon média russes et syriens, aucun représentant de l’OIAC n’a encore été dépêché sur place.
Cette attaque du genre criminel n’est pas une première. Fin octobre dernier, dans un silence complice, les terroristes avaient déjà utilisé des armes chimiques faisant deux morts parmi les militaires syriens et contaminant 37 civils.
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