Pour l’émirat trublion et moyenâgeux, sous un aspect clinquant, le sang syrien n’a pas assez coulé. Cheikh Mohammed ben Abderrahmane al-Thani, ministre qatari des Affaires étrangères, a déclaré, hier, samedi, à l’agence Reuters que même si Donald Trump renonce à la politique de déstabilisation de la Syrie son pays continuera à soutenir militairement les groupes armés.
« Le Qatar collabore avec les pays occidentaux, l’Arabie saoudite et la Turquie à un programme supervisé par la CIA pour fournir aux groupes rebelles dits modérés des armes et un entraînement », précise à cet effet, le quotidien libanais L’Orient le Jour dans son édition de ce matin.
Et le notable qatari d’ajouter « « Cette aide va se poursuivre, nous n’allons pas l’interrompre. Même si Alep tombe, nous ne renoncerons pas aux exigences du peuple syrien », oubliant, au passage que le régime auquel il appartient ne respecte aucune exigence de son propre peuple et aucun standard de représentativité. Il repose sur une filiation désuète de droit divin et nullement sur une volonté populaire.
MaghNord 
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