Dans un entretien accordé au journal moscovite Komsomolskaïa Pravda, le président syrien Bachar al-Assad a dévoilée les dernières conditions saoudiennes pour que le royaume wahhabite cesse son soutien au terrorisme en Syrie. « Ils nous ont demandé de prendre nos distances par rapport à l’Iran et d’annoncer que nous avons rompu tout lien avec l’Iran. Dans ces conditions, ils ont soutenu qu’ils allaient nous aider simplement et directement», a déclaré le président al-Assad.
Ryad est en très mauvaise posture. Elle n’arrive plus à redresser la courbe du prix de pétrole dont elle avait volontairement organisé la chute pour altérer les possibilités d’action de l’Algérie, l’Iran et la Russie, pays attachés à la souveraineté de la Syrie. À présent, les caisses du royaume sont vides. L’aventure criminelle de l’Arabie au Yémen tourne au désastre au point où même les États-Unis envisagent de lui retirer toute assistance technique. Par ailleurs et c’est le plus grave, le deus ex-machina qu’elle a projeté en Syrie et en Irak ne pourra bientôt plus bénéficier de la manne pétrolière –via les soi-disant associations caritatives- et risque sérieusement de se retourner contre elle.
Enfin, en cas d’aggravation du conflit en Syrie, les Russes ne pourront pas se permettre le luxe de laisser ce royaume trublion enrayer leur stratégie en achetant les positions de dirigeants à la conscience plus qu’indulgente. Autant dire que ses puits de pétrole seront l’une des cibles privilégiées.
MaghNord 
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