Les raisons avancées pour la destitution de Dilma Roussef ne sont que de la poudre aux yeux. La réalité de ce coup d’état institutionnel est tout autre. Voici, en quelques points, les raisons qui semblent avoir motivé cette forfaiture.
===> Plus de la moitié des sénateurs qui ont voté la destitution de la présidente Dilma Roussef, sont reconnus coupables ou se trouvent sous le coup d’une enquête pour corruption ou autres délits graves.
===> Dilma Roussef a été mise en accusation pour des pratiques comptables, régulièrement utilisées par ses prédécesseurs et qui n’ont jamais été considérées illégales. Le procureur fédéral en charge du dossier a d’ailleurs conclu que cette pratique n’était pas un délit.
===> Le président par intérim Michel Temer est formellement reconnu coupable de violation de la loi électorale et se trouve sous le coup d’une interdiction de participer à une élection pour une durée de 8 ans.
===> Dilma Roussef a été renversée pour mettre fin à des enquêtes sur des pratiques mafieuses impliquant, y compris, des politiciens. Ainsi, le 13 mai 2016, la presse révèle un troublant message électronique émanant de Romero Juca, un cacique du Parti mouvement démocratique du brésil (PDMB), le parti de Michel Temer. Adressé à Sergion Machado, ancien dirigeant de l’une des filiale du géant pétrolier Petrobas, au centre d’un méga-scandale financier, ce courriel mentionne : « Il faut changer le gouvernement pour tout arrêter ».
===> la présidente Roussef a été destituée par une majorité de sénateurs conservateurs.
Ainsi, des justiciables aux dossiers plutôt chargés ont réussi à détourner des procédures légales pour se mettre à l’abri de la loi. Ils ont réduit à néant la volonté du peuple brésilien et détruit les fondements de la démocratie dans ce pays.
N.-B. Cet article devait être publié il y a 5 jours, malheureusement pour des raisons inexpliquées, l’administration de notre site a été bloquée. Ainsi va la liberté d’expression.
MaghNord 
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