Dans la nuit du 7 au 8 août, les agents du service de sécurité russe (FSB) ont réalisé un coup de maitre en déjouant une série d’attentats qu’un groupe d’Ukrainiens projetait de commettre en Crimée. Selon toute vraisemblance cette tentative avait plusieurs objectifs. Tout d’abord les cerveaux de cette sinistre entreprise visaient à faire infléchir la courbe du tourisme en Crimée. En deuxième lieu des attentats sur cette île signifieraient que la situation n’est pas aussi stable que cela et pourraient pousser la Russie à réagir. Des milieux très puissants rêvent, en effet, de pousser Moscou dans une guerre d’usure avec ses voisins et puis cela pourrait donner du grain à moudre à la campagne de certains candidats en panne d’inspiration.
Ces derniers temps, la tentation de faire réagir la Russie –pour en faire le méchant- s’est renforcée. Il y a juste quelques jours, l’Ukraine a accueilli des experts militaires étrangers, spécialisés dans l’utilisation des armes de destruction massive ; ce que Moscou considère comme une menace à sa propre sécurité.
Kiev a beau vociférer, elle est impliquée dans ces actes terroristes. Des tirs à l’arme lourde depuis l’Ukraine ont accompagné l’infiltration des terroristes. Il est impossible que cela se soit fait à l’insu des dirigeants du pays. Par ailleurs certains des assaillants, arrêtés, par les services de sécurité russe ont reconnu qu’ils avaient reçu une formation au sein de la Direction de renseignement du ministère ukrainien de la Défense.
Le problème de ces actes, selon toute vraisemblance de communication, c’est que le bilan s’est soldé par la mort d’un militaire et d’un agent de renseignement russe.
Kiev joue avec le feu. Une campagne électorale, sur un autre continent de surcroît, ne justifie pas une telle prise de risque. Moscou s’attend d’ailleurs à d’autres provocations. Elle peut faire preuve de patience, comme elle peut aussi avoir une réaction foudroyante ; ce qui serait un désastre pour l’Europe et… peut-être pour le monde.
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