Après avoir mis en orbite, le 6 août dernier, Tiantong-01, son premier satellite de télécommunications mobiles, la Chine a lancé, ce mercredi, le satellite d’observation de haute résolution Gaofen-3. Ce dernier engin est le premier poste d’observation utilisant la technologie dite Synthetic Aperture Radar (SAR).
Premier satellite chinois de télédétection en basse orbite, Gaofen-3 développe une résolution d’un mètre. Il est en mesure d’observer la terre par tous les temps et 24h sur 24.
Officiellement Gaofen-3 est appelé à remplir des missions de prévention des catastrophes, de prévisions météorologiques, d’évaluation des ressources en eau et de protection des droits maritimes.
Gaofen-3 a été propulsé dans l’espace, depuis le centre spatial de Taiyuan (province de Shanxi, sud-ouest de Pékin) par une fusée Longue Marche (série 4C) qui accompli ainsi sa 233e mission.
Tiantong-01 a, quant à lui, été lancé depuis le centre de Xichang (Sud-Ouest de la Chine) par une fusée Longue Marche-3B.
Les deux satellites on été conçus par les académies chinoises de Technologie spatiale et des Technologies des vols spatiaux rattachées de l’agence China Aerospace Science and Technology Corporation.
Pékin maintien toujours ses prévisions de mettre en orbite sa propre station spatiale permanente Tiangong d’ici 2020 d’où elle envisage des missions sur la lune et delà, l’exploration de l’espace lointain.
Dahmane SOUDANI
L’avenir du programme spatiale chinois d’ici 2020.
- quatrième trimestre 2016 : lancement du vaisseau spatial habité Shenzhou XI.
- 2018 : Lancement du premier module de la station spatiale Tiangong.
- 2020 : Lancement d’une mission vers la planète Mars. La sonde devra être placée en orbite autour de la planète rouge, s’y poser et déployer un rover. Pékin prendra ainsi par à l’exploitation de l’espace lointain.
- 2020 : la station Tiangong devra accueillir ses premiers locataires.
MaghNord 
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