La convention nationale du parti démocrate qui s’ouvrira dans quelques heures, risque d’être fort agitée. La pilule des 20 000 emails, dévoilés vendredi dernier par Wikileaks, montrant que lors des dernières primaires, la direction du parti s’était ouvertement engagée aux côtés de Hillary Clinton et contre Bernie Sanders, ne passe pas. Le sénateur du Vermont et ex-candidat à la présidentielle du 8 novembre 2016, a demandé la tête de la New-Yorkaise et présidente du parti Debbie Wasserman Schultz et l’a obtenue. Sans doute pour calmer le jeu, à quelques heures de l’ouverture de la convention, celle-ci a été poussée à la démission, décision qu’elle a annoncée ce dimanche.
Au lieu de traiter ce problème de partialité et d’iniquité, certains barons du parti de Barack Obama bottent en touche. Et qui serait responsable ? Vous l’avez deviné : c’est Vladimir Poutine ! « Le camp Clinton s’est demandé si les Russes n’étaient pas derrière la cyber-attaque visant les courriels du parti. Ils (NDLR. Les russes) sont intéressés à aider Trump qui a échangé des paroles d’estime avec le président russe Vladimir Poutine », rapporte Reuters.
«Ce qui est troublant pour nous, c’est que des experts nous disent que des acteurs de l’Etat russe ont fait une intrusion et ont volé ces e-mails et d’autres experts disent que les Russes ont rendu publics ces e-mails dans le but d’aider Donald Trump», a déclaré le directeur de campagne de Mme Clinton, Robby Mook, sur CNN.
Cette farce pitoyable associée à la démission de Debbie Wasserman Schultz parviendra-t-elle à calmer les esprits ? Rien n’est moins sûr ! À l’air des réseaux sociaux, les pantalonnades n’ont pas bonne presse.
MaghNord 
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