La convention nationale des Républicains qui se tient depuis lundi jusqu’à jeudi prochain, à Cleveland dans l’Ohio, a connu un démarrage quelque peu chaotique. Des opposants au milliardaire new-yorkais, dans son propre parti, ont envahi la salle des séances pour exiger des candidatures opposées.
Tout au long de sa campagne, le magnat de l’immobilier a voulu se donner l’image d’un homme de poigne en mesure de maitriser les différentes situations. Cet affront a montré exactement le contraire : un candidat qui n’est même pas en mesure de maitriser ses propres troupes. Même si les électeurs républicains ont plébiscité Donald Trump, il n’en demeure pas moins que son investiture divise encore le parti.
Reste que les intervenants de ce premier jour de la convention –qui se poursuivra jusqu’à jeudi-, ont concentré leurs tirs sur Hillary Clinton, la candidate démocrate, en passant en revue son parcours en tant que Secrétaire d’état. « Je condamne Hillary Clinton en personne pour la mort de mon fils», a déclaré Pat Smith, la mère d’un agent de gestion de l’information qui était parmi les quatre Américains tués dans l’attaque contre la mission des Etats-Unis à Benghazi, en Libye, en 2012.
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