Avant l’étape du Wisconsin, les choses se présentent mal, très mal, pour Donald J. Trump. Tout d’abord Scott Walker, le gouverneur de cet État vient d’annoncer qu’il accordait son soutien à son concurrent, le sénateur du Nevada Ted Cruz. Plus grave encore, la plainte pour violence physique déposée contre Corey Lewandowski, son directeur de compagne, par Michelle Fields, reporter de Breitbart News Network connaît des développements plutôt inquiétants pour le milliardaire new-yorkais.
À l’issue de cet incident survenu, qui plus est, le 8 mars dernier, à Jupiter en Floride, Corey Lewandowski avait nié tout en bloc. Mais une vidéo que la police locale vient de diffuser montre l’aide de camp du candidat à la présidentielle, prendre la journaliste par le bras et l’extirper fermement alors qu’elle était en train d’interviewer Donald Trump. Ce dernier ne s’est même préoccupé de la disparition subite de la jeune femme de ses écrans radar et a continué tout bonnement son chemin.
Du coup, les enquêteurs ont retenu, contre le manager, la charge de violence. Droit dans ses bottes, Donald Trump clame haut et fort que son directeur de campagne est innocent et qu’il ne voyait pas de raisons de s’en séparer, comme le lui demandent déjà les candidats tant démocrates que républicains.
L’affaire est d’autant plus sérieuse, pour le candidat, qu’à maintes reprises, il avait attaqué avec véhémence les représentants de la presse. La justice pourrait qualifier ses propres attaques de propos incitatifs.
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