La traque de quelque 300 terroristes encore retranchés dans le centre de la capitale de la province d’Anbar se poursuit.
Haider al-Abadi, Premier ministre Irakien avait raison de déclarer, lundi dernier, à la chaine américaine NPR « Nous avons assez de combattants irakiens, des combattants très courageux, de jeunes combattants et nous allons combattre Daech sans cela (NDLR. l’intervention au sol) ». L’armée irakienne qui semble avoir un très bon moral, vient de s’emparer du centre de Ramadi (nord-ouest de Bagdad). « Nous somment entrés dans le centre de Ramadi depuis plusieurs points. Nos forces se dirigent vers les bâtiments gouvernementaux. Des combats ont lieu dans des quartiers attenants, nous sommes soutenus par l’aviation », a confié à l’agence Reuters Sabah al-Nomane, porte-parole des services spéciaux de lutte antiterroriste.
Daech en panne de ressources
Située sur l’axe stratégique Bagdad-Damas et Bagdad-Amman, la capitale de la province d’Anbar a été occupée par Daech en mai 2015. La neutralisation de ce verrou permettra à Bagdad d’acheminer des renforts vers l’ouest pour chasser les groupes terroristes qui occupent encore toutes les zones des deux côtés de la frontière entre la Syrie et l’Irak.
Il reste encore un peu moins de 300 terroristes qui sont pourchassés à Ramadi.
Ce qui est nouveau, c’est que depuis les dernières pressions exercées sur la Turquie par la Russie et les Etats-Unis, Daech ne semble plus être en mesure d’acheminer des renforts pour soutenir ses hordes en difficulté.
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