Les soi-disant hôpitaux bombardés n’existent pas.
L’efficacité de l’intervention russe contre les réseaux terroristes en grande partie constitués de mercenaires et d’éléments de services spéciaux de pays intéressés par la déstabilisation de la Syrie, dérange. La chasse à courre avait commencé un certain 30 septembre 2015 et les chiens font plus de mal que les veneurs.
D’ailleurs, il devient de plus en plus évident qu’une certaine presse et certaines capitales occidentales ont une perception de la menace terroriste à géométrie variable et ce fléau abject devient une véritable variable d’ajustement géostratégique. En tant qu’agents de déstabilisation, les terroristes apparaissent de plus en plus clairement, comme les exécutants des basses besognes de certaines puissances ; ce qui permet à ces dernières d’atteindre des objectifs planifiés en gardant le rôle de pleureuses professionnelles.
Il y a moins d’une semaine, dans le rôle de caisse de résonnance, une presse inspirée avait propagé l’information selon laquelle l’aviation russe avait bombardé des hôpitaux à Sarmine, al-Eis, al-Hadher, Khan Tuman, Latamna et al-Zarba. L’état major de l’armée de la Fédération de Russie a aussitôt lancé une enquête. Dès les premières étapes de l’investigation, les enquêteurs ont pu démonter la supercherie. Mis à part Sarmine, près d’Idleb aucune des quatre autres localités n’étaient pourvue d’hôpital ou de toute autre infrastructure de ce genre.
Moscou ne se laisse pas distraire
L’armée russe a alors demandé une photo satellite de Sarmine et de son hôpital. Les clichés d’une netteté exceptionnelle montrent que le site en question ne porte aucun impacte de bombardement.
Les détracteurs de l’intervention russes ont manqué de coordonner leur propagande avec leurs mulets égorgeurs estampillés « rebelles » sans quoi ils leur auraient demandé de dynamiter l’hôpital pour crédibiliser leur campagne. Ce qui est surprenant, c’est l’absence totale de retenue d’une partie de la presse pressée de verser dans ces délires teintés de russophobie.
Moscou ne de laisse, pour autant pas, distraire les émotions surfaites et superfétatoires et c’est un déluge de feu qui s’abat sur les positions terroristes. Au cours des dernières 48h, les forces aérospatiales de Russie ont effectué 131 sorties et bombardé 237 cibles dont 17 QG. La banlieue de Damas, Hama, Lattaquié, Homs et Alep ont été la cible des bombardiers russes.
Plus en profondeurs, l’armée de l’air russe dont il faut rendre hommage au professionnalisme des pilotes, a effectué des raids sur Raqqa et les environs de Palmyre.
Ironie de l’histoire, c’est le pays qui est actuellement en pointe dans le combat contre le terrorisme qui devient la cible de ceux qui avaient pour vocation autoproclamée de crier au loup.
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