À propos de l’article

Information sur l'auteur

Continuous news from both sides of the Atlantic

G 7. La Russie en ligne de mire

Les partisans de la ligne dure contre Moscou décident de se faire entendre.

Avec en pointe les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Canada et le Polonais Donald Tusk, président du Conseil européen, réuni dans un luxueux hôtel du village bavarois de Krün (Allemagne), le G7 décide de maintenir la pression sur la Russie. Barack Obama, le président américain a appelé les participant à s’élever contre ce qu’il qualifie « d’agression de la Russie contre l’Ukraine ». David Cameron, Premier ministre britannique et Donald Tusk lui emboîtent le pas en appelant à un front commun en matière de sanctions. Le polonais va même plus loin en scandant que « Si quelqu’un souhaite entamer des discussions sur la modification du régime de sanctions, cela ne peut aller que dans le sens de leur renforcement ». Seule l’Italie qui garde la tête froide, peut, à travers son Premier ministre Matteo Renzi, mettre un bémol à cette poussée d’urticaires anti-russe.

Zone euro. La sortie de la Grèce sérieusement envisagée

Pour ce qui le concerne, président de la Commission européenne, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, regarde, plutôt, du côté d’Athènes. Il se dit excédé par le rejet par du très populaire Premier ministre Alexis Tsipras, des dernières propositions faites à la Grèce par ses créanciers internationaux. Du reste, le Luxembourgeois n’exclut plus la sortie de la Grèce de la zone euro, en ajoutant qu’il n’est pas en mesure de « sortir un lapin du chapeau pour l’empêcher » La dette grecque s’élève à 312 milliards de d’euros –pour un PIB 2013 de 182,43 milliards d’euros- et Athènes a averti qu’elle ne pourra pas rembourser à ses créanciers les prochaines échéances. Pour mémoire, rappelons que le groupe G 7 se compose de l’Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon et du Royaume-Uni. La Chine, deuxième puissance économique mondiale, en passe de se hisser au premier rang, n’en fait pas partie.

La Chine et la Russie appartiennent au groupe BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). Selon le Fond monétaire international (FMI), le PIB global réalisé, en 2014 par les BRICS, était de l’ordre de 32 500 milliards de dollars et celui du G7 de 34 700 milliards de dollars, mais le taux de croissance des pays du BRICS est régulièrement plus élevé.

La focalisation sur la Russie et la Grèce a, quelque peu, estompé les questions du terrorisme et du réchauffement climatique ; ce dernier point étant défendu avec vigueur par Berlin, grand perdant européen de la ligne dure contre Moscou. Les échanges entre la Russie et l’Allemagne sont passés de 74,5 milliards de dollars en 2013 à 70 milliards de dollars en 2014.

Repères

Évolution des taux de croissance en 2014

Croissance mondiale : 3,3%
Zone euro :                      0,8%
Groupe G7

Allemagne :      +1,5%

Canada :           +2,4%

France :             +0,2%

Italie :               0,4%

Japon :             +0,9%

Royaume-Uni : +2,6%

USA :                +2,4%

BRICS

Afrique du Sud : +1,4%

Brésil :                +0,1%

Chine :               +7,4%

Inde :                   +5,8%

Russie :                +0,6%

Tags:, , , , , , , , , , , ,

Pas encore de commentaire.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueurs aiment cette page :