L’Alliance atlantique veut faire passer les effectifs de sa force de réaction rapide de 1 3000 à 30 000 hommes et créé six unités de commandement et de contrôle en Bulgarie, Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne et en Roumanie ; c’est-à-dire à la frontière immédiate de la Russie. Au sein de cette force, l’OTAN met en place une force d’alerte dit spierhead de 5000 hommes. C’est ce qu’ont décidé les ministres de la Défense de l’Alliance, ce jeudi à Bruxelles.
C’est dans ce contexte d’escalade, peu favorable à la concertation et aux compromis que la chancelière allemande Angela Merkel et le président François Hollande se rendront, demain vendredi, à Moscou.
Une visite d’ailleurs très froidement accueillie par le Kremlin qui a fait durer le suspens avant de confirmer la venue des deux chefs d’États.
Moscou a toujours considéré que les anciens pays de l’ex-URSS et de l’Europe de l’est sont libres de décider de leur propre destin, mais il ne faudrait pas que leurs territoires accueillent des structures militaires qui constituent une menace directe pour la sécurité de la Russie ; ce à quoi les Occidentaux restent sourds.
De sont côté, le kremlin effectue un retour en force au Moyen-Orient. C’est ainsi que le président Vladimir Poutine se rendra lundi prochain en Égypte. Outre la coopération entre les deux pays le président Russe et Abdel Fettah al-Sissi, son homologue égyptien, s’entretiendront, en particulier, de la crise syrienne et de l’État islamique en Irak et en Syrie.
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