Le détenu a expliqué, en octobre dernier, que des membres de la famille royale étaient des financeurs importants d’al-Qaïda, avant d’ajouter qu’il avait, même eu une discussion avec un membre de l’ambassade du royaume wahhabite à Washington sur un projet d’attaque de l’avion présidentiel américain, Air Force One, à l’aide d’un missile Stinger. C’est ce que rapporte le quotidien The New York Times Dans son édition d’aujourd’hui. Détenu dans la prison fédérale de Florence –la plus sûre des Etats-Unis- dans le Colorado, Zacarias Moussaoui a été interrogé, par les enquêteurs, en octobre dernier, pendant quatre jours.
Dans un communiqué diffusé lundi soir, l’ambassade de l’Arabie Saoudite a soutenu que la commission du 11 septembre avait rejeté les allégations selon lesquelles des membres du gouvernement de Ryad avaient participé à la création d’al-Qaïda. La chancellerie wahhabite accuse Zacarias Moussaoui d’être mentalement dérangé. Le détenu a déjà subi un examen psychiatrique qui a conclu à son aptitude à être soumis à se soumettre à une procédure judiciaire.
Entre autres, M. Moussaoui décrit une rencontre avec le roi Salmane Ben Abdelaziz al Saoud, alors prince héritier à qui il avait remis des lettres d’Oussama Ben Laden. The New York Times croit savoir que les princes Bandar Bin Sultan, Turki al-Faïçal et al Waleed bin Talal figurent parmi les argentiers d’al-Qaïda.
MaghNord 
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