MaghNord vous présente ses meilleurs vœux pour l’année 2015. Notre portail nourrit l’espoir d’une année de paix, d’entente et de respect entre les peuples et les nations, une année durant laquelle l’humanité se souciera plus de son destin collectif, en lieu et place, de la crispation fratricide autour d’égoïsmes, le plus souvent dépourvus de tout fondement légitime.
Pourquoi cette prise de vue d’Acadia National Park ?
Cette fois-ci, nous avons voulu que notre carte de vœux 2015 soit un clin d’œil au pays de l’académicienne et écrivain franco-américano-belge Marguerite Yourcenar (1903-1987) qui a passé plus de la moitié de sa vie dans le nord-est des Etats-Unis.
Née en Belgique et ayant passé une partie de son enfance et sa jeunesse en France, Marguerite Yourcenar avait, en effet, des attaches très importantes avec la Nouvelle-Angleterre. Après avoir rencontrée l’universitaire américaine Grace Frick, à Paris, en 1937, elle la rejoindra deux ans plus tard, aux États-Unis.
Régulièrement, à partir de 1942, les deux amies passaient leurs étés sur l’île Mont-Desert qui, depuis 1919, abrite le célèbre Parc Acadia (État de Maine). Charmées par les gens et l’environnement, les deux amies décidèrent alors de s’y installer.
En 1950, elles acquirent une maison à Norheast Harbor qu’elles ont appelée Petite Plaisance, en clin d’œil à la langue de Molière, mais aussi à Samuel Champlain (The Frenchman comme on le surnomme et dont la baie porte toujours le nom) découvreur, en 1604, de cette belle ile où les plans d’eau se confondent avec les paysages verts et minéraux.
Marguerite Yourcenar est la première femme à faire son entrée, le 6 mars 1980, à l’Académie française. Une première dont l’académicien Jean d’Ormesson en est le premier artisan.
À titre posthume, l’auteure des Mémoires D’Adrien est à la une de l’actualité académique en France. Au programme 2015 des agrégations de lettres son œuvre illustrera le XXe siècle.
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