New York, Chicago, Philadelphie, Miami, Minneapolis, Seattle, la ville universitaire de Berkeley en Californie…, une dizaine de villes américaines de premier plan ont encore été, ce dimanche, le théâtre de manifestations diverses contre ce que la presse américaine n’hésite plus à appeler « les violences policières ».
Foyer du mouvement de protestation depuis les années soixante, Berkeley a été le siège des affrontements les plus durs entre manifestants et policiers. Tirs de grenades de gaz lacrymogène, voitures de police endommagées, vitre brisés, magasins pillés, dans cette ville, la manifestation a carrément tourné à l’émeute. Des pierres, des tubes et des bouteilles ont été lancés sur les policiers. On ne sait pas encore si des arrestations ont eu lieu.
En revanche à Seattle où des affrontements sont également signalés entre la police et les manifestants, 13 personnes ont été arrêtées.
À New York, des manifestants simulant le décès, par strangulation, d’Eric Garner se sont encore allongés sur le parquet de la gare centrale –Grand Central-.
Sous la pression de la rue, la Police commence à lâcher du lest. Ce dimanche, Bill Bratton, le patron de la police de New York a déclaré qu’il allait examiner les résultats d’une enquête interne pour essayer de savoir si la police avait commis des actes répréhensibles dans la mort d’Éric Garner.
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