À l’origine, les chercheurs de l’université de Zurich, en Suisse, voulaient juste vérifier la stabilité des biomarqueurs, lors des vols spatiaux, y compris au moment de la rentrée dans les couches denses de l’atmosphère où les températures peuvent culminer à 1 000° Celsius (1 832 Fahrenheit). Pour confirmer ou infirmer les différentes hypothèses proposées comme réponses possibles à cette question, les scientifiques suisses ont fait adhérer des molécules d’ADN, aux parois extérieures de l’une capsule faisant partie de la mission européenne Texus (mars 2011) et programmée pour revenir sur terre.
À la surprise générale, l’équipe de chercheurs zurichois a découvert que non seulement les molécules d’ADN ont survécu aux conditions extrêmes des vols spatiaux, mais que leurs systèmes de transmission des informations génétiques à des cellules bactériennes ou à des tissus conjonctifs, n’a pas été altéré. Un niveau de stabilité pour le moins surprenant !
Chaque jour, la Terre est bombardée par une centaine de tonnes de matériaux cosmiques, comme les météorites et les différentes poussières provenant de l’espace. Dans ces conditions, les chercheurs estiment que de l’ADN provenant de l’espace et transporté par ces agents a pu et peut parfaitement arriver sur Terre. À l’inverse, en dépit de toutes les précautions prises, des biosignatures d’origine terrestre ont bien pu être dispersées dans l’espace, voire sur des planètes visitées par des sondes et du matériel originaire de la planète bleue.
Cette étude est publiée sur le portail du magazine Plos One.
Accéder directement a l’étude détaillée : http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0112979
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