Ankara signe l’acte II de la « désouverainisation » du territoire syrien.
Le parlement turc a approuvé, ce jeudi, une intervention militaire contre les extrémistes de l’État islamique en Irak et en Syrie. Le texte, voté par les députés, autorise l’armée à mener des opérations dans ces deux pays au côté de la coalition dirigée par Washington. Ce qui laissent entendre une participation aux opérations aériennes. Réticente au début des opérations, Ankara va également autoriser les membres de cette même coalition à effectuer des raids aériens depuis son territoire.
Non satisfait des résultats des actions menées par la coalition, Recep Tayyip Erdogan, le Premier ministre turc –qui a toujours soufflé sur le brasier- entend, pour ce qui le concerne, envoyer son armée créer une zone tampon à l’intérieur du territoire syrien afin de préserver la sécurité de son pays.
Le leader islamo-conservateur veut ainsi signer l’acte II de la « désouverainisation » du territoire syrien. L’État islamique sert d’alibi à la remise en de la souveraineté de l’État syrien sur son territoire. C’est sa mission ! L’occupation, un peu trop facile, d’une partie de l’Irak, n’a servi qu’à donner un semblant de crédit à la thèse selon laquelle ce mouvement menace le monde.
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