L’emblème palestinien va bientôt flotter à Stockholm
On se rappelle, à l’écrasante majorité de ses membres, le 30 novembre 2012, l’Assemblée générale des Nations Unies avait voté la résolution 67/19 accordant à la Palestine, le statut d’État observateur non-membre auprès de l’ONU ; une victoire de la justice et du peuple palestinien saluée par 138 suffrages pour, 9 contre (Canada, Etats-Unis, Israël, Îles Marshall, Micronésie, Nauru, Palaos, Panama et république Tchèque) et 41 abstentions. Mais, à l’exception des pays qui avaient déjà reconnu cet État avant leur adhésion à l’Union européenne, le Vieux continent traîne le pas pour faire cette démarche désormais conforme au droit international.
Le nouveau gouvernement suédois du centre gauche, dirigé par l’ancien syndicaliste Stefan Löfven, vient peut-être de faire sauter cette chape de plomb injustifiable, en annonçant qu’il allait reconnaître l’État de Palestine.
« Le conflit entre Israël et la Palestine ne peut être réglé que suite à la reconnaissance de ces deux États. Cette décision doit être adoptée et alignée sur les normes du droit international (…) Une solution basée sur la reconnaissance de deux États sous-entend leur reconnaissance réciproque et conduira à leur existence pacifique. C’est la raison pour laquelle, la Suède va reconnaître l’État de Palestine », a plaidé le nouveau Premier ministre suédois.
Membre de l’Union européenne, la Suède fait aussi partie du G20. Après la Russie, la Chine, le Brésil, l’Argentine, l’Inde, l’Indonésie, l’Arabie Saoudite et la Turquie, la Suède est le neuvième membre de ce club des pays les plus puissants de la planète à reconnaître l’État de Palestine.
La reconnaissance de la Suède fait suite à celle de l’Islande en décembre 2011.
Votre commentaire