Une véritable affaire d’État se profile derrière le retard de livraison d’armes au Liban.
Dans son édition de ce matin, le quotidien libanais L’Orient le Jour indique que la demande, par des acteurs français, du versement d’une commission de 500 millions de dollars serait à l’origine du retard de la livraison d’armes au pays du Cèdre. « La cause principale de ces retards pourrait être l’annonce par les autorités saoudiennes, lors du dernier voyage de François Hollande à Riyad, que s’il y avait le moindre soupçon de paiement de commissions sur la contribution saoudienne de trois milliards de dollars, le royaume se libérerait immédiatement de ses engagements » rapporte L’Orient le Jour.
Et le quotidien d’ajouter « Y aurait-il eu dernièrement des tentatives d’obtention de commissions ? De source militaire indépendante à Paris, on indique que le montant de 500 millions de dollars aurait été évoqué comme étant une exigence pour que le deal franco-saoudien soit concrétisé… Reste à savoir qui a demandé à qui et quelles sont les parts… On peut se douter entretemps que c’est là une raison majeure du retard dans cette aide à une armée qui est engagée dans une guerre contre le terrorisme et qui affronte aujourd’hui à Ersal, et affrontera peut-être demain à Tripoli ou dans le Akkar, des hordes de combattants dont l’idéologie et les méthodes n’ont aucun lien avec l’islam. »
S’il lui venait d’être confirmée, cette information prendrait sans doute la tournure d’un véritable scandale d’État… et des têtes, déjà chancelantes, pourraient tomber.
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