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Luna 25 envoie ses premiers clichés de la surface lunaire

Latitude 75 degrés sud, longitude 135 degrés ouest, sont là les coordonnées de l’un des sites lunaires immortalisés ce jeudi, par les caméras de type STS-L de la sonde spatiale russe Luna 25.

Le fond du cratère Zeeman (photo Roscosmos)

L’endroit en question, le seul dont la photo a été publiée, est le cratère d’impact Zeeman situé près du pôle sud du satellite naturel de la Terre, sur la face cachée de la Lune. Le cliché mis en ligne par Roscosmos, l’organisation en charge des programmes spatiaux de la Fédération de Russie, est d’une précision à couper le souffle, mais Luna 25 n’est pas la première station automatique à avoir eu ce cratère dans le boitier de ses caméras. L’histoire retient déjà que c’est son prédécesseur, Luna 3 qui, en octobre 1959, fut la première sonde des Terriens à avoir survolé la face cachée de la Lune et à en prendre des photos.
Par ailleurs, entre autres, en août 1967 la sonde américaine Lunar Orbiter 5 avait pris des photos de ce même cratère

Nouvelle illustration de Luna 25 photo DR)

Une nouvelle prise de vue du cratère d’impact Zeeman n’a donc, à priori, rien d’extraordinaire sauf que ce site intrigue toujours les scientifiques. La surface du fond est relativement plate et un étrange massif s’élève à environ 4 km au-dessus des parties adjacentes du bord et à environ 7,57 km au-dessus du fond du cratère. À ce jour, la formation de ce massif ne semble pas avoir d’explication convaincante. Roscosmos, soutient que « Les images résultantes complètent de manière significative les informations actuellement disponibles sur ce cratère », sans donner plus d’explications.

Comme prévu, la station automatique russe, Luna 25, est entrée en orbite lunaire, hier, mercredi, à 12h03 heure de Moscou. « Tous les systèmes de la station automatique fonctionnent normalement, la communication avec celle-ci est stable », indique Roscosmos.

Mais le plus dur reste à faire. La sonde russe doit effectuer un atterrissage en douceur dans la région circumpolaire dont le terrain est très complexe. Cela dit la prise de risque vaut la chandelle. Car c’est autour du pôle sud que les puissances spatiales espèrent trouver les ressources -l’eau en particulier- nécessaires à l’implantation de bases permanentes habitées.

Dahmane SOUDANI

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