Mission réussie pour la sonde interplanétaire Tianwen-1 dont l’atterrisseur a réussi à se poser en douceur, samedi matin sur Mars ; une opération suivie en direct par les dirigeants du pays. L’Empire du Milieu devient, ainsi, le deuxième pays, après les États-Unis, à réussir un atterrissage sur la planète Rouge. L’information est confirmée l’Administration nationale de l’espace de Chine (ANEC). Le vaisseau Tianwen-1 comprend un orbiteur, un atterrisseur et rover ; ce qui confère à cette mission une complexité extrême et témoigne de la grande maîtrise par les scientifiques chinois des technologies spatiales.
À 4h du matin, heure de Pékin, la capsule contenant l’atterrisseur et le rover « Zhurong » -dieu du feu dans la mythologie chinoise-, s’est séparée de l’orbiteur et sa descente à travers l’atmosphère martienne, a duré environ neuf minutes.
La sonde chinoise est entrée en orbite martienne, en février dernier après un voyage de près de sept mois. Elle a passé plus de deux mois à graviter autour de la planète Rouge pour étudier les sites d’atterrissage les plus adaptés à un atterrissage sécurisé.
La phase opérationnelle de l’odyssée interplanétaire chinoise a débuté, le 23 juillet 2020, avec le lancement, de Tianwen-1 -qui signifie Questions au ciel– depuis le site de Wanchang -province insulaire de Hainan, dans le sud du pays-.
Dans la foulée, ce dimanche matin, une fusée Longue Marche-7 Y3 devra décoller depuis le même site de lancement avec le vaisseau cargo spatial Tianzhou-2 qui devra rejoindre Tianhe, le module de base de Tiangong -comme Palais céleste-, la station orbitale chinoise. Mis en orbite le 29 avril dernier, Tianhe sera utilisé comme centre de gestion et de contrôle de la station spatiale chinoise dont la construction sera achevée vers décembre 2022.
D’une masse à sec approximative de 13 tonnes Tianzhou-2 est en mesure d’emporter environ 6,5 tonnes de fret. Son amarrage est complètement automatisé.
D.S.
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