Après Facebook et sa filiale Instagram, c’est au tour de Twitter de blackbouler de façon permanente le président américain au motif de « glorification de la violence ». Les deux derniers tweets du président sortant sont les suivants :
- « À tous ceux qui se posent la question, je n’irai pas à l’investiture (inauguration) le 20 janvier ».
- « Les 75 millions de grands patriotes américains qui ont voté pour moi, pour l’Amérique d’abord et pour l’Amérique à nouveau grande, auront une voix énorme à l’avenir. Ils ne seront plus ni méprisés, ni injustement traités de quelque manière, de quelque forme !!! »
Le compte de Donald Trump culmine à 88 641 629 abonnés, contre 30 285 403 pour Hillary Clinton, 23 279 600 pour Joe Biden, 14 323 788 pour Bernie Sanders, 6 338 449 pour la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi et 2 127 025 pour le président sortant du Sénat Mitch McConnell.
Tout en dénonçant cette pratique, à travers le compte de la présidence, @POTUS -tweet aussitôt supprimé-, Donald Trump annonce examiner la possibilité de créer sa propre plateforme.
Donald Trump est déjà boycotté par les grands médias du pays. De ce fait, à l’exception du site de la Maison-Blanche et quelques modestes supports, le président encore en exercice jusqu’au 20 janvier prochain, n’a pratiquement plus aucun moyen de s’adresser, à titre personnel, aux Américains. Une situation inédite qui montre la puissance phénoménale des big tech.
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