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COVID 19. L’hydroxycloroquine fait ses preuves

La létalité dans les pays qui ont interdit l’utilisation de ce médicament est 4,17 points supérieure à celle enregistrée dans les pays où sa prescription est systématique. 

Carte mondiale de la COVID 19

Le site TechStartup a récemment mis en ligne une liste de pays utilisant, prohibant ou faisant un usage mixte de l’hydroxycloroquine (HCQ) dans le traitement de la COVID 19. Cet aperçu comporte 12 pays interdisant ou déconseillant fortement l’utilisation de ce médicament, 15 pays qui l’utilisent en même temps que d’autres protocoles et 25 pays qui n’utilisent que L’hydroxychloroquine associée à des antibiotiques pour combattre le coronavirus. 

Nous avons essayé de voir l’incidence de chacun des protocoles sur le taux de létalité -mortalité associée à une maladie- cette infection.

Comme on peut le constater, le nombre total des pays listés par ce site est de 52 nations mais qui, en termes de démographie, sont d’un poids considérable. Ils représentent 74,83% de la population mondiale.

Le groupe des 12 pays où l’usage l’hydroxycloroquine pour le traitement de la COVID 19 n’est pas autorisé, représentent 7,56% de la population mondiale -un peu moins que la moitié de la population de l’Inde-, mais le taux moyen de létalité est 5,99%. Il oscille entre 1,85% au Japon et 10,80% en Italie.

Le poids de la prescription

Les 15 pays qui recourent à une utilisation mixte de médicaments entrent pour 31,26% dans la composition de la population mondiale et enregistrent un taux moyen de létalité de 2,93%, soit plus de 2 points de moins que les pays qui interdisent administrativement le recours à cet anti-inflammatoire. À l’intérieur de ce deuxième groupe, les taux varient entre, 5,72% pour l’Iran et 0,87% pour la Tchéquie.

Enfin, les 25 pays qui n’utilisent que l’hydroxycloroquine pour combattre la COVID 19, représentent 35,41% de la population mondiale et ont un taux de létalité de 1,82%, soit plus de 4 points de moins que le premier groupe de pays et plus de 1 point de moins que deuxième. Le taux de létalité va de 5,78 pour l’Égypte à 0,17% pour le Qatar.

Il est évident que des facteurs comme la moyenne d’âge des populations, la qualité et la disponibilité des infrastructures sanitaires, la disponibilité des médicaments et la nature de l’implication des pouvoirs publics peuvent influencer, ne serait-ce qu’un tant soit peu, la mortalité due à cette pathologie, mais il est clair que la létalité dépend essentiellement de la nature des médicaments prescrits.

Dahmane SOUDANI

Données chiffrées

Létalité dans les 12 pays n’utilisant pas de HCQ.

Italie : 10,80%, Mexique : 10,36, Équateur : 8,18%, Royaume-Uni : 7,81%, Belgique : 7,52%, Canada : 5,53%, France : 4,96%, Irlande : 4,59%, Pays-Bas : 4,35%, Espagne : 3,73%, Danemark : 2,16%, Japon : 1,85%

Population totale : 591 202 274, soit 7,56% de la population mondiale

Létalité moyenne : 5,99%

Létalité dans les 15 pays faisant un usage mixte.

Iran : 5,72%, Chine : 5,42%, Suisse : 3,61%, Algérie : 3,37%, Allemagne : 3,10%, Colombie : 3,10%, Honduras : 3,03%, Brésil : 2,96%, États-Unis : 2,79%, Pologne : 2,60%, Serbie : 2,22%, Grèce : 2,02%, Philippine : 1,80%, Autriche : 1,62%, Tchéquie : 0,87%.

Population totale : 2 443 663 959, soit 31,26% de la population mondiale

Létalité moyenne 2,93%

Létalité dans les 25 pays utilisant l’HCQ

Égypte : 5,78%, Pérou : 3,95, Chili : 2,76%, Argentine : 2,64%, Turquie : 2,62%, Afrique du Sud : 2,52%, Pakistan : 2,10%, Sénégal : 2,06%, Ukraine : 1,92%, Nigéria : 1,86%, Corée Sud : 1,75%, Russie : 1,75%, Maroc : 1,74, Kazakhstan : 1,61%, Inde : 1,55%, Arabie Saoudite : 1,47%, Bengladesh : 1,46%, Costa Rica : 1,23%, Biélorussie : 1,07%, Malaisie : 1,01%, Oman : 0,97%, Israël : 0,65%, Émirats Arabes Unis : 0,43%, Bahreïn : 0,35%, Qatar : 0,17%.

Population totale : 2 767 598 454 soit 35,41% de la population mondiale

Létalité moyenne : 1,82%

Population mondiale prise en compte : 7 817 046 900

N.B. Pour nos différents ratios, nous avons utilisé les données, démographiques et de mortalité due à la COVID 19, disponibles au 7 octobre 2020 à 23h45 GMT. 

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2 Commentaires le “COVID 19. L’hydroxycloroquine fait ses preuves”

  1. Mario Morisi octobre 8, 2020 à 3:21 #

    les chiffres italien dont archifzux ils datent de mars et avril et l’hycroxy a étr utilisée massivement

    Envoyé de mon iPhone

    >

    • MaghNord News octobre 10, 2020 à 12:11 #

      A. DE L’INTERDICTION
      En France l’interdiction s’est faite de façon très insidieuse.
      Précipitation et questionnement
      Il y a d’abord eu un arrêté portant classement sur les listes des substances vénéneuses -du 13 janvier publié sur le JO du 15 du même mois- signé par délégation pour la ministre par le Pr Jérôme Salomon, directeur général de la santé. Dans son article 1, ce texte réglementaire stipule : « Est classée sur la liste II des substances vénéneuses l’hydroxychloroquine sous toutes ses formes. ». Pour laisser la porte ouverte aux interprétations, ce même texte précise, dans son article 2 « Le directeur général de la santé -ndlr. C’est-à-dire le Pr Salomon- et le directeur général de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française. »
      Il est, dès lors, parfaitement légitime de se poser des questions sur une telle classification et sur son contexte.
      Mauvaise décision
      Fin mars une troublante dérogation de prescrire ce médicament aux patients gravement atteints a été délivrée. Alors que le Pr Raoult criait à qui voulait l’entendre que cette molécule n’était efficace qu’au début de la maladie. Des cas innombrables ont, par la suite montré que, administrer aux patients gravement atteints cet anti-inflammatoire est potentiellement dangereux.
      Volte-face sur des données erronées
      Revirement de situation : le 27 mai, la France suspend la dérogation accordée fin mars, avec en toile de fond une interdiction pure et simple. Cette volte-face s’appuie sur « l’étude » du Pr Mandeep Mehra de Harvard Medical School, basée, elle-même, sur des données erronées fournies par le cabinet américain Surgisphere. Cette « étude » a été aussitôt publiée par les revues The Lancet et The New England Journal of Medicine. Le Pr Mandeep Mehra a, par la suite, publiquement reconnu que son travail n’avait aucune valeur scientifique, car fondé sur des données fictives et les deux revues ont procédé à la rétraction de leurs articles.

      Dans la foulée, L’Italie et la Belgique ont également suspendu les prescription de l’hydroxychloroquine (https://www.nouvelobs.com/coronavirus-de-wuhan/20200601.OBS29572/france-italie-bresil-le-monde-divise-sur-l-utilisation-de-l-hydroxychloroquine.html

      DONC AU MOMENT OU NOUS AVONS PUBLIE NOTRE ARTICLE, CETTE SUSPENSION ÉTAIT TOUJOURS EN COURS EN ITALIE ET ELLE L’EST ENCORE.

      B. DE LA LETALITE EN ITALIE
      Au moment où nous avons mis en ligne notre article, le site Worldometer éditait, pour ce pays les données suivantes : Nombre de cas confirmés : 333 940 ; nombre de décès dus à la Covid-19 : 36 061 morts dont extrait. Ensuite, il suffit de savoir manipuler une calculette pour constater que la létalité est bien de 10,80%
      18e Italy 333,940 +3,678 36,061 +31

      SUR CE POINT EGALEMENT, NOTRE TRAVAIL EST TRES SERIEUSEMENT DOCUMENTE ET NE SOUFFRE D’AUCUNE APPROXIMATION. LE TAUX DE LETALITE DU A LA COVID-19, EN ITALIE, EST BIEN -ET MALHEUREUSEMENT- DE 10,80%

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