Le sommet de Toscane a déroulé le tapis rouge aux parrains du terrorisme.
L’Allemagne, le Canada, les États-Unis, la France, l’Italie le Japon et le Royaume-Uni, les membres du G7 se sont réunis, à Toscane, hier et aujourd’hui.
Argumentaire à la Powell
Ce rendez-vous est intervenu après l’attaque menée par les Etats-Unis contre la base de l’armée de l’air syrienne de Shayrat, au sud-est de la ville de Homs, durant la nuit du 6 au 7 avril ; un changement de cap dans la politique de la nouvelle administration américaine aussi incompréhensible que dangereux qui plus est s’appuie sur un argumentaire à la Powell –on s’en rappelle des soi-disant photographies aériennes et tube d’échantillon de substances d’armes de destruction massive de l’officier américain qui ont conduit à la destruction de l’Irak avec les conséquences que l’on connaît aujourd’hui.
Il n’y a aucune preuve sérieuse impliquant l’armée syrienne dans l’attaque de la région d’Idlib.
C’est dans ce contexte de voie de fait et de mise entre parenthèses du droit international que sur le forcing de Londres et de Paris, le sommet de Toscane a été élargi à la Turquie, Émirats Arabes Unis, l’Arabie Saoudite, la Jordanie et le Qatar. Des pays démocratiques et respectueux des droits de l’homme, N’est-ce pas M. Ayrault ! En clair, mis à part la Jordanie, contrainte et forcée de suivre le mouvement, on a déroulé le tapis rouge aux parrains du terrorisme.
« Les chiens enragés de la Tamise »
Du coup, réunissant la force et les pétrodollars, les membres du G7 ont affirmé « leur compréhension » envers la dernière action de Washington en Syrie et en bon représentant « des chiens enragés de la Tamise », pour reprendre l’expression d’un internaute, Boris Johnson, le ministre britannique des Affaires étrangères, a réitéré son obsession de faire tomber le gouvernement syrien.
La messe est dite : il n’y a jamais eu de soulèvement populaire comme il n’y a jamais eu de rebelles. Il n’y a que des terroristes qui jouent aux mulets d’une stratégie géopolitique qui les dépasse et de loin ; stratégie qui commence par la vassalisation des États les plus faibles militairement.
La pression sur la Russie est désormais très importante et ce d’autant que face à des ventres d’autruches, plus mercantiliste, la Chine à plus tendance à pratiquer la politique de l’autruche.
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