L’armée arabe syrienne vient de libérer la presque-totalité d’Alep-Est -70% des territoires-, occupée, depuis 2012, par des groupes terroristes recyclés en « rebelles ». Depuis le début de l’offensive lancée, le 15 novembre 2016, par l’armée régulière, certaines capitales occidentales, relayées par des média peu scrupuleux, n’ont eu de cesse d’appeler à des pauses dites « humanitaires ». Ces pauses de dupes ne sont en fait, ni plus, ni moins, que des trêves destinées à permettre aux terroristes de recevoir des renforts et de l’armement provenant de l’Occident et donc d’aggraver le drame du peuple syrien.
En fait, à propos de l’humanitaire, la route de Castello reliant Alep à la ville frontière (Turquie-Syrie) de Bab al-Salamah, est, à présent, sécurisée, mais on n’a pas encore vu de convois humanitaires, venant des chantres en la matière, se bousculer.
C’est la preuve que cette question n’est qu’un prétexte pour empêcher le gouvernement syrien de rétablir son autorité sur l’ensemble des territoires du pays. Cela montre également clairement qui est derrière le terrorisme en Syrie et en Irak et pour le compte de qui agissent ces hordes sanguinaires ; des mulets d’une géostratégie qui les dépasse.
La victoire de l’armée syrienne n’est pas due au hasard. Il y bien évidemment l’aide de la Russie, mais les rangs des milices populaires qui soutiennent les militaires syriens s’amplifient de jour en jour et les terroristes se rendent par centaines. Effrayant pour Berlin, Paris et Londres !
Après Alep, ce sera Raqqa et Daer ez-Zor. Ces deux villes sont totalement ou partiellement occupées par l’État islamique. Demain les mêmes centres qui, aujourd’hui, versent des larmes de crocodile –pauvre crocodile !- sur Alep-Est, inventeront des pirouettes pour défendre ce qui dans l’état actuel des choses est considéré comme le mal absolu. Pourquoi pas ! Après tout quand on regarde la carte des forces en présence, les groupes terroristes d’Alep-Est n’étaient qu’un poste avancé qui permettait à l’État islamique de répandre son excroissance un peu plus à l’est. Partition bien huilée, n’est-ce pas monsieur le chef d’orchestre !
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