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Mexique-USA. Trump, le premier à franchir le mur qu’il voulait construire.

Soucieux d’élargir sa base électorale, le candidat républicain a infléchi certaines de ses positions et multiplie les initiatives en direction des minorités  afro et latino-américaines.

Donald Trump, rencontra, ce mercredi, à Mexico, le président mexicain Enrique Pena Nieto sur invitation de celui-ci. Une visite organisée à la hâte, donc à haut risque pour le candidat républicain, très peu initié aux relations internationales. Cela-dit, depuis quelques semaines, Donald Trump a mis un bémol à son ambition démesurée de murer les transits entre les Etats-Unis et le Mexique ; ce qui a provoqué l’ire de son électorat xénophobe. Mais appréciation fort réaliste, le candidat républicain a, sans doute, estimé qu’il a plus à gagner en s’alliant l’électorat latino-américain que de trainer, comme un boulet, une minorité insignifiante d’électeurs qui cause beaucoup de dommages à sa campagne. À l’inverse, pour ces groupuscules leur candidat a franchi le Rubicon.

Le parti démocrate « parti de l’esclavagisme »

Conséquence de cette inflexion, finis les lubies de refoulements de masse ou le mur entre les deux pays financé par le Mexique, seules les questions de l’immigration illégale et du trafique de drogue seront à l’ordre du jour de la rencontre entre Donald Trump et Enrique Pena Nieto.

Donald Trump déploie également le même effort en direction de l’électorat afro-américain. Mardi, à Everett dans l’État Washington (nord-ouest des Etats-Unis), il n’a pas hésité à rappeler quelques vérités historiques. « Le parti républicain est le parti d’Abraham Lincoln » a-t-il déclaré en ajoutant « C’est le parti démocrate qui est le parti de l’esclavagisme, le parti de Jim Crow et le parti d’opposition ». Mais depuis, les choses ont changé. Aujourd’hui, c’est plutôt le parti républicain qui regarde vers passé et qui, dans certaines circonscriptions tente d’empêcher les Noirs américains et les Hispaniques de voter.

À Mexico, on prend de la hauteur

À Mexico, Donald Trump réalisera, peut-être, à ses dépens d’ailleurs, que les Mexique est un État indépendant et que les Mexicains ont, eux aussi, leur dignité.

Reste que pour ne pas faire de jaloux, le président Enrique Pena Nieto a également invité Hillary Clinton à se rendre au Mexique, mais, à ce jour, aucune date n’a encore été fixée pour un éventuel déplacement de la candidate du parti démocrate.

Dahmane Soudani

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