À Alep, Idlib et Deir al-Zour, les groupes terroristes sont sous un déluge de feu.
Il y a juste deux jours Sergey Lavrov, le ministre russe des Affaire étrangères a déclaré que le cessez-le-feu entre l’armée syrienne et les soi-disant rebelles avait surtout permis aux terroristes de renforcer leurs rangs de 7 000 mercenaires étrangers et d’énormes moyens matériels. C’était un avertissement à prendre très au sérieux.
Aujourd’hui, on apprend que pour la première fois, les bombardiers stratégiques russes TU-22M3 et tactiques SU 34 ont commencé à bombarder les positions terroristes en Syrie depuis le territoire iranien.
Pour ces missions, l’armée de l’air russe utilise la base de Hamedan au nord-ouest de l’Iran. Ce mardi, le ministère russe de la Défense a indiqué que les bombardiers stratégiques russes ont pris pour cible, les positions des groupes terroristes d’al-Nosra, et Daech à Alep, Idlib et Deir al-Zour. De plus, la Russie a demande à l’Iran et à l’Irak d’autoriser le passage sur leurs territoires des missiles de croisière, qui seront, sans doute, tirés depuis la mer Caspienne. Auparavant, les bombardiers stratégiques décollaient du territoire russe. L’utilisation du sol Iranien leur permet de gagner beaucoup de temps et d’accomplir plus de missions.
C’est la première fois, depuis la révolution de 1979 que la République islamique autorise l’aviation d’un pays étranger à utiliser son territoire. De son côté, à ce jour, dans la région, la Russie ne disposait que de la base de Hmeimim dans la province de Lattaquié, en Syrie.
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