La paranoïa de David Cameron n’a pas payé
Conséquence du Brexit, ce vendredi, à Wall Street, à l’ouverture de la bourse, le Dow Jones a marqué une chute vertigineuse de 500 points. C’est la plus forte baisse depuis la crise de 2007-2008. Il est clair, à présent, que pendant un certain temps au moins, le monde va être secoué par une crise économique et financière.
Inquiets de ces perspectives, les investisseurs ont déjà commencé à chercher des valeurs refuges comme l’or, les métaux précieux et les bons du trésor américain. Dans un premier temps, le dollar devra également se renforcer face à l’euro, mais au détriment des exportations américaines.
Selon les premières indications, les banques et les technologies seront les premières à être affectées par la crise qui se profile.
Moscou et Washington pour le respect de la volonté des britanniques
Barack Obama qui, en avril dernier, avait déclaré que « Le Brexit pourrait mettre le Royaume-Uni à la traine des négociations sur les échanges » entre l’Europe et les Etats-Unis s’entend, change de cap et plaide, à présent pour le respect de la décision issue des urnes. Loin de l’alarmisme, sans lendemain, d’Angela Merkel et de François Hollande le président américain a déclaré : « Le peuple du Royaume-Uni s’est exprimé et nous respectons sa décision ».
De son côté, la Russie reste fidèle à sa position, en refusant toute ingérence dans les affaires intérieures du Royaume-Uni. Alors que dans une forme de paranoïa doublée de russophobie, David Cameron, Premier ministre britannique avait accusé, il y a juste quelques jours, Moscou d’être derrière le courant Brexit, ce matin, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que « c’est le choix des Britanniques et que jamais la Russie ne s’en était mêlée. »
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