C’est la fin, et, pour longtemps de la sécurité aérienne, aussi bien civile que militaire.
Les terroristes opérant en Syrie, sont désormais équipés de missiles sol-air, sans doute fournis par leurs principaux équipementiers attitrés que sont l’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie et ils savent s’en servir. Ils ont utilisé l’un de ces projectiles pour abattre un avion militaire syrien en mission de reconnaissance. L’action ruait été menée par le groupe terroriste Ahrar al-Cham proche d’Al Nosra et de l’Arabie saoudite.
Mais le terrorisme n’a ni patrie, ni frontière. Désormais, aucun avion civil ou militaire, de par le monde, n’est en sécurité.
Ceux qui ont utilisé le terrorisme comme variable d’ajustement géostratégique l’ont appris à leurs dépends : le deus ex-machina qu’ils avaient débarqué en Syrie peut, sans se poser de question, avoir leurs propres territoires dans sa ligne de mire.
Quel que soit le pays qui a fourni ces armes aux terroristes, elles vont bientôt être utilisées ailleurs et ce seront, malheureusement, de simples voyageurs qui n’ont pris part à aucune décision qui vont payer de leurs vies.
La Russie qui participe activement à la campagne aérienne contre le terrorisme en Syrie va-t-elle accepter de rester sous la menace de voir l’un de ses avions abattus ? Rien n’est moins sûr.
Dahmane Soudani
MaghNord 
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