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Panama Papers : du pur Syria Killer !

La plupart des journaux associés à l’enquête usent de raccourcis douteux pour s’en prendre directement à Vladimir Poutine tout en faisant l’impasse sur les dirigeants directement impliqués dans ce gigantesque scandale.

La gigantesque affaire dite Panama Papers représente, sans doute la plus grande fuite de documents bancaires et de courriers électroniques liés à la domiciliation financière, jamais enregistrée. Pas moins de 11,5 millions de documents ont été remis à des journalistes et ont fait l’objet d’exploitation. C’est le cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca, spécialisé dans la domiciliation de sociétés offshores -c’est-à-dire non résidentes, souvent pour des raisons de blanchiment ou de ce qu’il est convenu d’appeler l’optimisation fiscale- qui a été l’objet de ces fuites.

Le roi d’Arabie et le secrétaire particulier du roi du Maroc

Les nom d’hommes politiques et de souverains comme le roi d’Arabie Saoudite Salman Ben Abdulaziz ben abdulrahman al Saoud, ami de …, l’émir d’Abou Dhabi l’ancien roi d’Espagne, l’ancien émir du Qatar et son Premier ministre, le président ukrainien Petro Poroshenko, le président argentin Mauricio Macri, le Premier ministre islandais Sigmundur David Gunnlaugsson, Ayad Allawi, ancien Premier ministre irakien, le secrétaire personnel du roi du Maroc, entre autres, figurent sur cette liste et sont donc directement impliqués dans des opérations de blanchiment d’argent.

Le père de David Camerone

Des parents d’hommes politiques apparaissent également sur ces listes. C’est le cas d’Ian Cameron, le père de David Camerone, Premier ministre britannique, la famille de Nawaz Sharif, Premier ministre du Pakistan, Rami et Hafez Makhlouf, deux cousins de Bachar al-Assad, la fille de l’ancien Premier ministre chinois…

Il y a également des Russes dont certains sont, semble-t-il, proches, voire très proches de Vladimir Poutine.

Le premier lot de documents aurait été remis à la rédaction du quotidien allemand Süddeutsche Zeitung par une personne qui semble-t-il ne voulait « ni compensation financière, ni autre chose », un corbeau justicier quoi ! Sous la houlette de ce journal et du Consortium International de journalistes d’investigation (Royaume uni), 400 journalistes de 100 pays différents ont réussi à obtenir d’autres documents.

Jusque-là, c’est très bien ! Des organismes d’information ont réussi à mettre la main sur une gigantesque entreprise de blanchiment d’argent et l’ont rendu publique ; c’est formidable. Ils font leur boulot, diriez-vous.

Les argentiers du terrorisme épargnés

Sauf qu’il y a un raccourci un peu trop rapide qui a été pris depuis le début de l’enquête : Vladimir Poutine est directement impliqué via des « hommes de paille ». Alors qu’il n’y a aucune preuve tangible de l’implication directe du président russe, dans son édition en ligne, le quotidien français Le Monde oublie tout les dirigeants directement éclaboussés et titre « Panama papers » : la finance offshore, « machine à cash » du clan Poutine ». De son côté, Süddeutsche Zeitung met en bandeau une illustration avec une représentation en portrait du président russe et en arrière plan une liasse de billets de banque, le Kremlin…

C’est d’autant plus insoutenable que les premiers média à avoir été mis au parfum font l’impasse sur les argentiers du terrorisme –terrorisme qui sans remords aucun, assassine nos enfants dans une salle de spectacle et qui massacre le peuple syrien- dont les noms apparaissent sur le listing et, sur la base de fausses présomptions, jette à la vindicte publique un homme qui, non seulement, combat résolument le terrorisme, mais qui obtient des résultats. C’est une nouvelle preuve que les terroristes servent des intérêts, de vrais mulets de la vassalisation ! Cela dit, Vladimir poutine n’est pas comptable des agissements –encore faudrait-il qu’on en ait une idée assez précise- de ses relations.

En tout cas, la vidéo qu’on peut visionner à travers le lien, en repère, montre que, dès le départ, les initiateurs de cette enquête n’avaient qu’une obsession : descendre en flamme le président poutine ; sans doute une commande liée à ce qui se passe en Syrie.

En tout cas, c’est une affaire qui fera date dans le genre particulier de traitement médiatique. Curieusement, elle coïncidence avec la question des foulards des hôtesses d’Air France de  passage à Téhéran. C’est du pur Syria killer !

 

 

Repères

À visionner: http://panamapapers.sueddeutsche.de/articles/56febff0a1bb8d3c3495adf4/

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