Le roi d’Arabie, Salman Ibn Abdelaziz-al-Saoud était présent à la réunion du G20 qui s’est déroulée hier et aujourd’hui à Antalya en Turquie. Au-delà de sa participation à ce sommet, le monarque joue les prolongations en séjournant deux semaines de plus dans la station balnéaire turque ; ce qui n’augure rien de bon pour la stabilité dans la région, mais ça c’est déjà du réchauffé diriez-vous. Soit ! Mais ce qui est moins connu du grand public, c’est la facture de monarque de droit divin.
Figurez-vous que pour préparer l’arrivée du roi, une semaine avant l’ouverture du sommet du G20, 16 camions spécialement dédiés aux effets du roi et de son entourage immédiat, sont arrivés à Antalya, plus précisément au palace Mardan où les 546 chambres et suites que compte l’hôtel, ont été réservées pour un montant allant de 800 à 1 500 euros pièce. Il faut dire qu’un millier de personnes accompagne le roi prodigue. Et vous n’êtes pas au bout de vos surprises. Quelque 400 véhicules haut de gamme et 65 véhicules Mercedes blindés ont été mobilisés pour l’arrivée du souverain saoudien.
Montant total de la facture : 18 millions de dollars. Mis à part la durée du séjour, c’est, à chaque fois, le même scénario et le même rythme de vie qui s’affiche sans discrétion aucune. C’est pour cela que la monarchie dispendieuse s’acharne à endiguer la démocratie –contagieuse, Ô péché de lèse-majesté !- en réglant ses comptes, en priorité, avec les régimes arabes laïques. Et c’est parce que la monarchie dépense sans compter –en toute indécence diront les esprits sensés- et sans avoir à rendre compte à « ses sujets » que des dirigeants de grandes démocraties sont aux petits soins, piétinant ainsi les valeurs pour lesquelles leurs concitoyens ont donné la vie.
MaghNord 
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