Un véritable déluge de feu s’abat sur les positions terroristes en Syrie
Ce n’est pas une décision d’amateur qui a été prise par la Russie en vue d’engager ses forces armées dans la lutte contre le terrorisme en Syrie. Mais une résolution assise sur une appréciation très sérieuse de la situation. Moscou n’est pas en train de faire la figuration et encore moins de faire semblant. Elle ne veut surtout pas entrer dans des tergiversations dilatoires, consistant, selon un code indéchiffrable –et hautement révélatrice d’une ambiance délétère-, à identifier qui parmi les terroristes doit être frappé et qui ne doit pas l’être.
Joignant l’acte à la parole, le ministère russe de la défense fait monter en puissance l’action de son armée de l’air et un véritable déluge de feu qui s’abat sur les positions terroriste en Syrie provoquant leur fuite vers l’est, en direction de l’Irak.
Dans ce reflux précipité, Al-Baghdadi, le chef autoproclamé de la sombre organisation terroriste dite État islamique, a failli laisser la vie lors d’un bombardement d’interception de l’armée de l’air irakienne.
Au cours des dernières 24h, l’aviation russe a effectué 88 sorties, détruisant la majorité de la logistique de Daech (véhicule et munitions). Alep, Hama, Idleb, Lattaquié, Raqqa… , aucune position terroriste n’est à l’abri de la chasse et des bombardiers russes.
Des bombardiers tactiques SU-24, des bombardiers SU-34 et des avions d’attaque au sol SU-25SM ont pris part à ces opérations.
« Un seul leader, le peuple syrien »
C’est dans ce contexte que l’Union européenne appelle la Russie à « cesser immédiatement » ses frappes contre ce qu’elle appelle « l’opposition modérée » -mais armée quand même- en Syrie.
Mais « Moscou ne croit pas au larmes » de crocodile s’entend.
S’en prenant, de son côté, à ce qu’on appelle « la coalition internationale », Vladimir Poutine, cité par la presse russe, assène « Nous avons demandé : indiquez-nous les buts que vous estimez terroristes à 100%, la réponse fut : non, nous ne sommes pas prêts à le faire. Nous avons réfléchi et posé une autre question : où devons-nous frapper ? Aucune réponse de nouveau. Ce n’est pas une blague, je n’invente rien, c’est vrai. Nous avons récemment proposé aux Américains : indiquez-nous les objets, contre lesquels il ne faut pas frapper, et de nouveau aucune réponse. Il me semble que nos partenaires ont les idées embrouillées ». À bien des égards, cette déclaration rappelle un passage de La Guerre dans les airs de l’écrivain britannique Herbert George Wells (1866-1946) rédigé comme suit : « Votre maudite flotte est mise en pièces… Et vous avez le toupet de continuer vos grimaces… À d’autres ! avec moi, ça ne prendra pas !… Regardez donc tout le mal que vous avez fait… »
Et à l’endroit des appentis sorciers et autres partisans de la vassalisation des pays les plus faibles militairement par le recours à la manipulation des extrémistes de tous bords, le président russe lance « Il ne peut y avoir qu’un leader en Syrie, c’est le peuple syrien ». La messe est dite !
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