Au moins 30 morts et plus d’une centaine de blessés, tel est le terrible bilan d’un double attentat perpétré, ce samedi matin, à proximité de la principale gare d’Ankara. Cet acte ignoble qui pourrait être l’œuvre d’un kamikaze est survenu alors qu’à trois semaines des législatives, un début de rassemblement pour la paix dans le sud-est du pays était en cours.
Cette manifestation pacifiste a été organisée à l’appel des partis de gauche et des organisations syndicales pour faire cesser les affrontements entre l’armée et les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan. Ces violences avaient repris, il y a trois mois après un attentat terroriste attribué à l’État islamique et qui avait alors fait 32 victimes pro-kurdes.
Le gouvernement d’Ankara entretient des relations plus que suspectes avec Daech qui agît pour déstabiliser l’Irak et la Syrie au prix d’exactions inqualifiables.
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