Les bâtiments dépêchés par Pékin apporteraient un soutient logistique à l’armée russe.
Dans sa récente interview accordée à la chaîne de télévision iranienne Khabar, le président syrien Bachar al-Assad a confirmé la présence de navires de guerre chinois au large du port de Lattaquié, aux côtés des forces armées russes, mais selon le président syrien, “La Chine ne contribue pas à la lutte anti-terroriste sur le plan militaire, mais soutient les efforts russes à cet égard et l’initiative du président Poutine concernant la lutte anti-terroriste. Quant au porte-avions russes, la Russie se trouve aux aéroports syriens et la présence d’un porte-avions n’est pas nécessaire alors qu’elle se trouve sur le terrain”
Cette information que l’establishment médiatique a voulu faire taire depuis plus d’une semaine est désormais confirmée officiellement et relève du domaine public. Les premières rumeurs sur le mouvement des navires chinois vers la méditerranée, correspondent à la date où la chancelière Allemande Angela Merkel avait plaidé pour des discussions avec le président Assad, c’est-à-dire vers le 24 septembre dernier.
Assad : Sarkozy était en mission pour George W. Bush
Par ailleurs, désormais affranchie de la dépendance énergétique des pétromonarchies, après la découverte, fin août dernier, d’un méga-gisement de gaz au large de ses côtes, l’Égypte a apporté officiellement son soutien à l’action militaire russe en Syrie. La nouvelle position égyptienne à propos de la question syrienne représente une évolution stratégique majeur. Elle garantit l’arrivée, via le canal de Suez de renforts chinois en cas de besoin.
Dans la même interview, le président Assad en profite pour régler ses comptes avec Paris. « Questionné sur l’hostilité de la France envers la Syrie, depuis l’époque de Sarkozy (…) le président al-Assad a indique que Sarkozy avait été chargé par l’Administration de George Bush de contacter la Syrie en vue de la pousser à changer sa ligne politique et à persuader les responsables iraniens à acheminer les matériaux radioactifs aux pays occidentaux pour les enrichir et les faire retourner ensuite en Iran sans aucune garantie », rapporte l’agence syrienne Sana. Et Sana d’ajouter : « Le président al-Assad a fait noter que la période de l’ouverture occidentale à la Syrie était pleine de pressions et de chantage, assurant que les Occidentaux n’avaient rien présenté à la Syrie à tous les niveaux, y compris politique et économique. Le président al-Assad a indiqué que les Occidentaux veulent changer et affaiblir l’Etat et ainsi garantir la sécurité d’Israël ».
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