Dans le cadre des derniers troubles du marché financier chinois, Wang Xiaolu, journaliste du magazine Caijing, Liu Shufan, responsable de la Commission de contrôle boursier de Chine, Xu Gang, Liu Wei, Fang Qingli et Chen Rongjie, hauts dirigeants de Citic Securities, principal courtier chinois, ont été interpelés et font l’objet de « mesures coercitives pénales ». En clair, tout ce beau monde se retrouve sous les verrous avec citation à comparaître.
Selon l’agence de presse chinoise, Xinhua, qui livre ces informations, Wang Xiaolu aurait reconnu avoir publié des informations sans effectuer un travail de critique des sources en s’appuyant simplement sur « des rumeurs et son jugement subjectif ». Le journaliste aurait également concédé que ses écrits ont « provoqué une panique et un désordre sur le marché boursier, gravement nui à la confiance du marché et entraîné une perte énorme pour les investisseurs et pour le pays ».
La position de Liu Shufan est, au moins, aussi délicate. Il aurait déclaré aux enquêteurs qu’il avait « profité de sa position afin d’obtenir l’approbation des autorités boursières pour une société et de contribuer à la croissance des actions de cette société. En contrepartie, la personne à la tête de la compagnie lui a offert des pots-de-vin de plusieurs millions de yuans. », explique l’agence Xinhua en ajoutant que « M. Liu a profité d’informations privilégiées issues de cette société et d’une autre, engrangeant ainsi plusieurs millions de yuans de gains illégaux ».
L’agence ne dit pas si les responsables de la société à l’origine de la corruption de Liu Shufan ont été inquiétés.
Les quatre dirigeants de Citic Securities sont mis en examen pour délit d’initié.
MaghNord 
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