Les républicains imposent leur loi à l’Administration Obama
Le président Barack Obama ne s’opposera pas à une nouvelle mouture des exigences sur le nucléaire iranien, formulées par le Congrès dominé par l’opposition du parti républicain. C’est ce qu’a déclaré, aujourd’hui, Josh Earnest, porte-parole de l’administration Obama. Le président américain a fait cette marche arrière en raison de la montée en puissance du nombre de démocrates qui ont manifesté leur intention de rejoindre la thèse du durcissement des conditions, défendue par l’opposition. Entre autres, certains républicains veulent étendre l’accord-cadre aux missiles balistiques iraniens ; ce à quoi Téhéran s’oppose catégoriquement.
Lobbying d’un chef d’État étranger
Le porte-parole de la Maison-Blanche explique, par ailleurs que le président n’est pas opposé à un compromis, sans doute pour récupérer les démocrates hésitants. Mais il semblerait bien que c’est l’aile des pyromanes qui a toujours voulu saborder l’accord-cadre qui va l’emporter y compris par un passage en force en réunissant les trois quarts des voix du Congrès.
Pour le président américain, cette concession est d’autant plus douloureuse que c’est un chef d’État étranger, en l’occurrence, Benyamin Netanyahou qui exigé ce durcissement des conditions.
Reste que si le représentant de la France était resté fort évasif, lors de la signature de l’accord cadre, le 2 avril dernier, il est difficile de faire bouger le curseur de l’Allemagne, la Grande-Bretagne et surtout de la Russie et de la Chine.
MaghNord 
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