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Continuous news from both sides of the Atlantic

USA. Pour Barack Obama tous les voyants de la société américaine sont au vert.

C’est un président américain très en forme et très inspiré qui s’était adressé, mardi soir, à ses concitoyens.

Croissance, emploi, sécurité, nombre de diplômés des universités…, infographies à l’appui, c’est le tableau d’une société dont la plupart des voyants sont au vert que Barack Obama a dressé, ce mardi, lors du discours annuel sur l’état de la nation. À cinq reprise au moins, le président américain a martelé : « ce soir nous tournons une page » en ajoutant que « La position de l’Union est puissante (…) et aujourd’hui, nous sommes maitre de notre destin plus que n’importe quelle autre nation de par le monde ». Comme il fallait s’y attendre, le locataire de la Maison Blanche a défendu les classes moyennes en invitant les républicains, désormais maitres du Congrès, à ne pas barrer la route à leurs espoirs.

Par la même occasion, Barack Obama a plaidé l’égalité des salaires entre les femmes et les hommes « 2015, c’est le moment ! », insiste le président en plaidant pour une meilleure qualification de ses concitoyens et pour une infrastructure digne d’une économie du 21e siècle. Une place importante a également été accordée à la protection des travailleurs américains contre les délocalisations de leurs emplois ; une flèche acerbe à l’endroit de Mitt Romney qui nourrit, depuis quelques jours, de nouvelles ambitions en vue de la prochaine présidentielle.

En déroulant son bilan, à l’occasion de ce 6e discours à la nation, Barack Obama avait l’air de signifiait à l’adresse à ses adversaires républicains : je ne comprends toujours pas pourquoi les Américains ont voté pour vous, en novembre dernier.

Liberté d’Internet et fermeté contre la cybercriminalité

Internet et la cybercriminalité étaient également du menu de cette intervention. Le président américain souhaite un Internet gratuit et ouvert à tous, mais en même temps pousse à une législation plus offensive contre la cybercriminalité.

La conquête spatiale semble également être bel et bien relancée. Les États Unis envisagent à présent d’envoyer des hommes dans l’espace, y compris au-delà des limites du système solaire, « non pas pour visiter, mais pour y rester ».

Tant que faire se peut, Obama veut éviter de projeter des soldats américains dans des zones de tension. Car, à l’avenir, l’Amérique veut d’un leadership intelligent. Elle va traquer les terroristes là où ils se trouvent, mais sans s’engager militairement de façon durable. Une occasion pour le président américain de mettre en garde contre les stéréotypes visant l’islam et des musulmans.

À en croire le locataire de la Maison Blanche, l’expansion de l’État islamique a été stoppée, depuis les débuts des frappes aériennes, de la coalition dirigée par Washington, en Syrie et en Irak.

Le président américain n’a pas ménagé la Russie et le président Poutine. À bien l’écouter, la Russie « a agressé l’Ukraine », et « la politique agressive de Poutine » a conduit à l’isolement de Moscou et à la dégradation de son économie. Barack Obama reconnaît en revanche que les USA ont, de leur côté, renforcé leur présence dans la région.

Depuis la Maison Blanche, le rapprochement avec Cuba est perçu comme « un nouvel espoir » pour la Havane. C’est du reste sur cette question que le président américain a été le plus applaudi. À propos de nouvelles sanctions contre l’Iran, des velléités que nourrit le camp républicain, Barack Obama a clairement signifiait qu’il y opposerait son véto pour laisser plus de place à la diplomatie.

Barack Obama s’est montré très convainquant sur les questions de la tortures et de l’environnement. « Il est temps de fermer Guantanamo ! » s’exclame-t-il.

En reflet à la verve de Barack Obama, le républicain John Boehner faisait grise mine et n’applaudissait que lorsqu’il ne pouvait pas faire autrement. Et du sourire narquois et plein d’autosuffisance, au début du discours, Paul Ryan l’ancien colistier de Mitt Romney et proche du Tea Party (aile droite du Parti républicain) n’avait plus aucune expression sur le visage lors de la touche finale du président.

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