Depuis le changement de majorité au sein du Sénat, le 4 novembre dernier, faisant ainsi basculer le Congrès dans le camp républicain TransCanada et le cartel pétrolier nord américain en général se frottaient les mains. TransCanada, le maitre d’œuvre du projet de l’oléoduc Keystone-XL qui court de la province d’Alberta, au Canada jusqu’au golfe du Mexique, au sud des Etats-Unis, considérant que Barack Obama et les démocrates étant affaiblis par la derrière échéance électorale, son chantier allait enfin être concrétisé. Le pipeline en question est conçu pour acheminer du pétrole des sables bitumeux d’Alberta vers les raffineries du Midwest et du sud du Texas soit sur un parcours total de 3 461km.
Désormais aux commandes du sénat et de la Chambre des représentants, les républicains s’apprêtent à déposer, au plus tard d’ici la fin de la semaine, des textes de loi en faveur du projet porté par TransCanada.
Par paliers successif, le président Barack Obama a déjà émis des réserves, depuis juin 2013, en s’appuyant sur les incertitudes qui planent sur la compatibilité du projet avec les exigences environnementales, la création d’emplois et les conséquences sur le prix de l’essence à la consommation ; sachant que les coûts d’exploitation du pétrole des sables bitumeux sont assez élevés.
Outre la position de l’administration Obama le tracé du projet fait l’objet d’une procédure devant les tribunaux du Nebraska.
Ce mardi, Josh Earnest, le porte-parole de Barack Obama a réitéré la position du président américain en des termes on ne peut plus clairs. « Si cette loi est votée par le Congrès, le président ne la signera pas ». En clair, Barack Obama y opposera son véto. Aux Etats-Unis, Il existe un moyen de passer outre le véto du président : Il faudra réunir les 2/3 des voix des représentants et des sénateurs ; ce qui est loin d’être gagné.
MaghNord 
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