Trois jours après l’élimination de Berrached Merzak, le soi-disant émir du groupuscule El Ansar, à Sidi Daoud à l’est de Boumerdes, agissant sur renseignements, une unité de l’armée algérienne (ANP) a tendu une embuscade, dans la nuit de lundi à mardi, au chef terroriste Khaled Abu Selmane, de son vrai nom Gouri Malek, et l’a abattu avec deux de ses complices, près de la ville des Issers -10 km à l’est de Sidi Daoud-. C’est ce que rapporte, aujourd’hui, la presse algérienne
Gouri Malek est l’émir autoproclamé de Jund El Khalifa –comme les hommes du khalifa-, un autre groupuscule, auteur en septembre dernier, de l’enlèvement et de l’assassinat du Français-Hervé Gourdel.
Avant de prêter allégeance à Daesh en créant, à l’automne dernier, Jund El Khalifa, Gouri Malek s’est sinistrement illustré en orchestrant, en 2007 et 2011, des attentats sanguinaires dans les wilayate (départements) d’Alger et de Boumerdes.
Ce carton de l’ANP est d’autant plus significatif que la réalité du terrain nous apporte chaque jour, des preuves que, plus qu’un conglomérat d’individus endoctrinés et guidés par la haine avec autour une nébuleuse d’individus égarés, les noyaux durs des groupes terroristes sont autant de réseaux plus ou moins dormant de déstabilisation obéissant à des ordres qui leur viennent d’ailleurs.
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